Voici la nouvelle arnaque qui court : elle cible vos poubelles et peut coûter cher

La rédaction
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Voici la nouvelle arnaque qui court : elle cible vos poubelles et peut coûter cher
Voici la nouvelle arnaque qui court : elle cible vos poubelles et peut coûter cher !-© Shutterstock

Gare à la nouvelle arnaque aux poubelles qui sévit dans le pays, les autorités tirent la sonnette d’alarme ! On vous donne plus de détails dans nos prochaines lignes.

Voici la nouvelle arnaque qui court : elle cible vos poubelles et peut coûter cher !

Les arnaques s’immiscent là où on les soupçonne le moins. La preuve avec cette escroquerie qui vise vos poubelles. Elle est effectivement de retour.

Des escrocs se prennent pour des agents de la direction des déchets, puis se présentent directement au domicile des usagers. Ils les convainquent de remplacer leur bac poubelle par un bac neuf en échange d’une somme d’argent.

Les escrocs racontent souvent à leurs victimes que la réglementation a évolué et que les poubelles sont devenues obsolètes. Ils ne leur donnent souvent pas le choix.

L’agglomération de Guingamp-Paimpol lance l’alerte !

L’agglomération de Guingamp-Paimpol met en garde contre la fameuse arnaque aux poubelles en expliquant que les éventuels démarcheurs floqués des tenus des personnes de la direction des déchets qui peuvent venir faire du porte-à-porte ne sont pas employés par la collectivité, qui rappelle ne faire « aucune démarche de ce genre ».

Comme indiqué par France Bleu, « l’agglomération propose à la vente des bacs à ordures ménagères uniquement en déchèterie ». Elles sont au nombre de six dans l’agglomération, à savoir à Bourbriac, Bégard, Callac, Paimpol, Saint-Agathon et Plouëc-du-Trieux.

Ces personnes affirment travailler pour la mairie et proposent de changer les bacs poubelles en contrepartie de 5 à 150 €.

Les seules règles auxquelles doivent se plier les particuliers consistent à ne pas gêner la voie publique avec les conteneurs, en particulier les jours de collecte. En outre, ils ne doivent pas non plus entreposer leurs déchets ailleurs que dans les bacs.

En cas d’anomalie sur votre conteneur, c’est la mairie qu’il faut contacter pour qu’il s’occupe de le changer, en cas de besoin.

« Ils ne pensent pas que ce soit une arnaque, ça fait très vite 200 euros »

Les personnes âgées sont les plus à risque. Une octogénaire des Côtes-d’Armor a récemment failli en faire l’amère expérience. Deux hommes frappaient chez elle. Ils prétendaient venir changer le bac à poubelle.

« Ils n’ont pas été agressifs, raconte Monique, mais seulement, ils voulaient dix euros. Mais moi, je n’avais pas. Quand ils sont partis, j’ai regardé et je me suis dit que c’étaient des arnaqueurs« .

Ils n’insistent pas et repartent. Ils vont sans aucun doute aller trouver d’autres proies. « Pour des personnes plus vulnérables, qui n’ont plus toute leur tête, ils se font arnaquer comme ça », alerte la petite-fille de Monique auprès de nos confrères de tf1info.

« Ils ne pensent pas que ce soit une arnaque, ils donnent dix euros et une vingtaine de personnes, ça fait tout de suite 200 euros », ajoute cette dernière.

Il est à rappeler que le bac jaune « est déjà payé ». Comme expliqué par le maire Pierre-Marie Garel, élu DVD.

Cette poubelle est financée grâce à la taxe ou redevance d’enlèvement des ordures ménagères. Il s’agit d’une taxe annexe à la taxe foncière, payée par les habitants chaque année. « Ils ne vont pas la payer une deuxième fois », vocifère le maire.

« La TEOM est calculée sur la même base que la taxe foncière, c’est-à-dire la moitié de la valeur locative cadastrale ( soit le loyer annuel que la propriété pourrait produire si elle était louée) de la propriété« , explique le site service-public.fr.

Plusieurs victimes à Brélidy.

À Brélidy, rapporte tf1info, une autre équipe, cette fois, beaucoup plus jeune explique que la réglementation sur les poubelles a changé.

« Ils mettent en confiance des gens et ils les trompent après », indique un habitant avant qu’un autre n’abonde : « C’est scandaleux parce qu’ils ciblent bien les personnes âgées. Dans la commune, il y en a quelques-unes« .

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