Un nouvel indicateur pour mieux connaître l’origine de nos aliments

La rédaction
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Un nouvel indicateur pour mieux connaître lorigine de nos aliments
Un nouvel indicateur pour mieux connaître l’origine de nos aliments !-© Adobestock

C’est officiel. Le gouvernement a annoncé, le jeudi 22 février dernier, l’ouverture de pourparlers visant à déterminer la mise en place d’un indicateur sur les étiquettes des produits alimentaires, informant les consommateurs de l’origine des ingrédients, appelé « origine-score ». En effet, tous les acteurs concernés, tels que les différentes associations de défense des consommateurs, les distributeurs et les industriels, y seront donc invités vers la moitié du mois de mars prochain. Tous les détails dans les prochaines lignes.

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Plus de transparence sur les produits transformés

Selon l’annonce faite par la ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire ce jeudi 22 février, Bercy souhaite instaurer davantage de transparence sur les étiquettes des produits alimentaires afin d’aider tous les acheteurs à faire un choix plus éclairé.

« Il faut plus de transparence sur les produits qu’on dit ‘transformés’, dans le but de guider les consommateurs dans leurs ‘décisions d’achat’ », déclarait la ministre à l’antenne de Sud Radio.

« Si vous achetez une mayonnaise dont les œufs sont pondus en France mais où aucune information n’est donnée sur l’huile qui représente 80 % du produit, votre information est incomplète », explique le cabinet de la ministre.

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Promouvoir les « produits français »

Par le projet « origine-score », inspiré du fameux « nutriscore », le gouvernement Attal espère promouvoir le « made in France ».

Ce qui permettra également à tout le monde d’avoir une meilleure compréhension des « prix ». « Parfois vous décidez d’acheter un tout petit peu plus cher parce que c’est français », estime Olivia Grégoire.

La première expérimentation prévue cet été

Cependant, pour y parvenir, le chemin est encore long, et les discussions, basées sur le volontariat avec tous les acteurs concernés, ne démarreront qu’à partir de mi-mars. Espérant une première expérimentation dès l’été prochain, Olivia Grégoire reste optimiste.

« Ceux qui vont l’adopter rapidement sont des acteurs dont la quasi-totalité des ingrédients sont d’origine française (…) Mais ce sera ensuite adopté par d’autres entreprises, car si certains l’affichent et d’autres non, le consommateur va forcément se questionner sur l’origine du produit sur lequel rien n’est mentionné », précise Bercy.

L’honnêteté des industriels en question

Sur le papier, ce nouveau projet, qui vise à offrir davantage d’assurance aux consommateurs, est louable.

Cependant, il faudrait encore que les industriels disent toute la vérité sur l’origine exacte de tous leurs ingrédients.

Combien de fois des associations et des magazines de défense des consommateurs, tels que 60 millions de consommateurs et UFC-Que Choisir, ont dénoncé la présence de toxines ou d’autres éléments cancéreux ou nocifs pour la santé dans de nombreux produits, sans que cela n’alerte toutes les autorités concernées, à commencer par le gouvernement ?

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