Une surprise de bon augure pour 2024. Découvrez tout ce qui va changer dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Retraite : ce qui va changer pour vous en 2024
Retraite de base.
L’Assurance retraite a rappelons-le, fait mention le 18 décembre dernier « qu’à partir du 1er janvier 2024, les retraites de base seront revalorisées de 5,3 %« … Une augmentation qui s’est avérée plus importante que celle de 5,2 % que Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, avait annoncée en septembre dernier.
La hausse prévue ferait passer ce montant à 1.612 € bruts contre 1.531 €
bruts l’année 2021. Selon toujours les chiffres de la Drees, près de 15 millions de retraités profitent de ce régime général de retraite.
Cette revalorisation des montants des retraites intervient annuellement. Elle se calcule sur la base de l’article L161-25 du Code de la sécurité sociale qui indique que l’augmentation est calculée selon l’évolution de l’indice des prix à la consommation, hors tabac.
Cette revalorisation qui survient dès ce 1er janvier a été obtenue grâce au calcul de « la différence entre la moyenne de l’indice des prix à la consommation sur l’année entre les mois de novembre 2022 et d’octobre 2023 et celle entre les mois de novembre 2021 et d’octobre 2022″. Cette différence qui ensuite est divisée par la deuxième moyenne.
Ces retraites revalorisées ne pourront toutefois être versées qu’à compter du 9 février 2024, date prévue du versement des pensions du mois de janvier.
En outre, l’Assurance retraite a fait savoir que d’autres allocations vont également connaître la même augmentation, à savoir les allocations veuvage, de solidarité aux vieux travailleurs salariés, secours viagers, aux mères de famille et de solidarité aux personnes âgées, et la retraite de réversion.
Retraite complémentaire.
Comme annoncé par le ministère du Travail, le SMIC fera aussi l’objet d’une revalorisation de 1,13 % au 1er janvier. A partir du « 1er novembre 2023, les retraites complémentaires Argic-Arrco avaient aussi été revalorisées, à hauteur de 4,9 %. »
Pour les contractuels de la fonction publique (Ircantec), la hausse va être similaire à celle de la retraite de base à 5,3%.
Autres modifications attendues.
Il y a actuellement deux nouvelles bornes d’âge pour les départs à la retraite. Rappelons que « la réforme des retraites a relevé progressivement l’âge légal de départ et le nombre de trimestres nécessaires pour partir avec le taux plein« , précise le site Capital.
«Ainsi, en 2024, c’est principalement la génération née en 1962 qui partira à la retraite, précise Valérie Batigne, dirigeante du cabinet Sapiendo retraite. Sauf exception, ajoute-t-elle, elle devra donc attendre 62 ans et 6 mois pour cesser son activité et avoir cotisé 169 trimestres pour bénéficier du taux plein».
Dès lors, l’âge légal sera relevé de trois mois tous les ans pour atteindre 64 ans à partir de la génération née en 1968. Quant au trimestre, « il grimpe d’un trimestre toutes les générations » pour parvenir au plafond de 172 trimestres soit (43 ans) à partir des actifs nés en 1965.
Fin du malus Agirc-Arrco pour les nouveaux retraités à compter du 1er décembre 2023. Ceux qui ont cessé leur activité avant, le planning va être décembre. Le bonus demeure maintenu pour les retraités qui en bénéficient déjà. Le malus sera supprimé dès ce 1er avril.
Les partenaires sociaux, gestionnaires du régime retraite complémentaire des salariés du privé, en défini les règles jusqu’en 2026.
En 2024, se tiendra une possible revalorisation des plus petites retraites en réponse à l’ultimatum lancé par le gouvernement. L’objectif annoncé : la retraite de base, ajoutée à la retraite complémentaire, devra atteindre 85% du Smic, soit 1 200 € net.
Sans oublier de nouveaux droits pour le cumul emploi retraite, soit une nouvelle pension. «Avec ce nouveau mode de fonctionnement, c’est en 2024 que l’on va voir les premières deuxièmes liquidations de pensions», confie Valérie Batigne.
Ce dispositif s’applique aussi pour la retraite complémentaire Agirc-Arrco dès le 1er janvier 2024… Mais ces nouveaux droits « ne seront calculés que sur un revenu qui n’excède pas un plafond de la Sécurité sociale, soit 3 666 € par mois ». Au-delà, vous ne vous créerez pas de nouveaux droits pour votre future retraite.