Cette île en France parmi les plus prisées des touristes risque de disparaître de la carte en raison du changement climatique. Les détails.
Ce rapport alarmant de la RAC
Le Réseau Action Climat a publié le 19 septembre dernier un rapport sur « un panorama des impacts du changement climatique dans toutes les régions de France« . Le changement climatique n’a jamais eu autant de conséquences concrètes qu’au cours de ces dernières années. Et cela ne semble pas aller en s’arrangeant !
«L’objectif était de dépasser l’idée d’un changement climatique qui serait lointain dans le temps et dans l’espace en faisant une synthèse de la littérature scientifique déjà existante», indique auprès de l’AFP, Clara Sannicolo, coautrice de ce rapport CHOC.
Les risques du réchauffement climatique
Selon la carte des risques, le phénomène d’îlot de chaleur (IDC) gagne presque toutes les grandes villes, « tandis que les façades maritimes présentent toutes des risques de submersion ».
Quant aux risques de feux de forêts, ils concernent le sud, le centre et l’est de l’Hexagone contrairement aux inondations qui peuvent survenir « un peu partout sur le territoire ».
Le rapport évoque les pertes en matière de «patrimoine naturel et culturel», avec des villes côtières à terme «menacées par la montée des eaux», peut-on lire dans les colonnes du Figaro.
Réchauffement climatique : cette île française très plébiscitée risque d’être littéralement « rayée de la carte »
« L’île d’Oléron est en première ligne du dérèglement climatique », confirme un article du Sud-Ouest. Il risque même d’être «rayée de la carte». En Charente-Maritime, les habitants de cette île de 35 km de côte ressentent déjà les effets du changement climatique.
Tous les ans, la mer grignote un peu plus le sable dans l’île lumineuse. Sous l’effet de l’érosion côtière, la côte sud de l’île recule d’environ 10 à 20 mètres par an depuis les années 1960. Le niveau de la mer pourrait finir par engloutir les quartiers.
« L’île compte plus de 20 000 habitants à l’année, mais voit débarquer des dizaines de milliers de touristes chaque été. Certains insulaires sont des personnes âgées qui vivent dans leur maison depuis des décennies. Déplacer des centaines d’habitants est une tâche ardue« , reconnaît-il.
Une relocalisation des insulaires
« La relocalisation doit être une mesure de dernière chance, il faut d’abord explorer toutes les possibilités à notre portée. Je ne veux pas céder au défaitisme ambiant », soutient le maire d’Oléron, Thibault Brechkoff. « Plus de 500 habitations sont menacées par l’érosion sur l’île« , rapporte L’Humanité.
« Nous nous disons toujours qu’un jour, l’île finira par être submergée. », s’inquiète une Oléronaise.
Ces impacts «continueront d’augmenter à un rythme qui dépendra de nos futures émissions de gaz à effet de serre», souligne L’ONG Réseau action climat.