Rillettes, soupe, terrine, confit, graisse… Ces produits à base de canard rappelés d’urgence pour risque de botulisme, maladie provoquée par la bactérie Clostridium botulinum. Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Des cas de botulisme.
En septembre 2023, ce même agent bactérien avait d’ores et déjà entraîné la mort d’une cliente d’un restaurant de Bordeaux. Un bon nombre de consommateurs ont également été hospitalisés après avoir mangé des sardines faites maison par le restaurateur.
Il existe 3 formes principales de botulisme, dont la plus fréquente est le botulisme d’origine alimentaire. Cette intoxication est liée à l’ingestion d’un aliment renfermant de la toxine botulique préformée.
Les aliments à risque botulique.
« Les aliments les plus fréquemment mis en cause dans le botulisme d’origine alimentaire en France sont les salaisons et charcuteries d’origine familiale, et les conserves d’origine familiale ou artisanale. », précise Santé publique France.
Rappel national : plus d’une dizaine de produits à base de canard à rapporter d’urgence pour risque botulique
Comme indiqué dans la fiche émise par le site Rappel Conso, les produits concernés ont été vendus dans plusieurs points de vente en France, dans des fermes, en cave voire en supermarché (Intermarché par exemple).
Ils portent tous la marque La ferme au délice royal avec une DLC située entre le 01/01/2021 et le 31/12/2026.
Découvrez ci-après les références des produits rappelés, comme énumérées sur le portail actu.fr :
- Du « confit de canard magret par 1 et par 2 », commercialisé par 1 600 g et par 2 1100 g ;
- Du « confit de canard 1 cuisse » vendu par 380 g et du « confit de canard 2 cuisse » vendu 700 g ou 620 g ;
- Du « confit de canard 5 cou entier » proposé par 590 g ;
- Du « confit de canard gésiers » proposé par 350 g ;
- Du « confit de canard cœurs » vendu par 250 g ;
- Du « confit de canard 10 ailerons » commercialisé par 850 g ;
- De la graisse de canard vendue par 260 g, 300 g 490 g et 500 g ;
- Du « foie gras de canard entier » nature vendu par 100, 200 et 270 g ; à la gentiane vendu par 100 et 200 g, au poivre de Sichouan vendu par 100 et 200 g ;
- Des « rillettes de canard » commercialisées par 120 g et des « rillettes de canard et foie gras » vendues par 120 g ;
- De la « sauce tomate canardaise » et ses déclinaisons ;
- De la « soupe à base de viande de canard » vendue par 500 g ;
- Du « friton de canard » vendu par 180 et du « friton royal de canard au foie gras » vendu par 180 g.
Comme indiqué par RappelConso, ces produits ont été rappelés en raison « d’un défaut de fabrication et d’un défaut d’étanchéité. »
La maladie se caractérise par une « sensation de vision floue, des paupières tombantes, troubles de la parole, difficulté à avaler, sécheresse de la bouche, faiblesse musculaire… Des signes digestifs » peuvent également accompagner ces signes neurologiques.
Ces symptômes peuvent apparaître 12 à 72 heures après l’ingestion, mais ils peuvent se développer plus précocement ou plus tardivement (deux heures jusqu’à 10 jours), précise le site gouvernemental.
Un risque finalement écarté d’après le Ministère de l’Agriculture.
Comme indiqué il y a quelques heures par le ministère de l’Agriculture, « le risque botulique » sur ces produits est finalement « exclu« , plaidant «l’erreur».
«Les autorités sanitaires ont procédé ce soir à la modification des fiches Rappel Conso des produits, en raison d’une erreur dans le libellé “risque botulisme”», précise le ministère de l’Agriculture à l’AFP assurant qu’«aucune présence de la bactérie Clostridium botulinum ou de ses toxines n’ayant été mise en évidence dans les produits rappelés».