Quels sont les risques et que faire en cas d’une fuite d’IBAN ?

La rédaction
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Quels sont les risques et que faire en cas d'une fuite d'IBAN ?
Quels sont les risques et que faire en cas d'une fuite d'IBAN ?-© PEXELS

Les fuites d’IBAN se succèdent à un rythme alarmant. Après SFR, c’est au tour de Free de faire les frais de cette cybercriminalité. 19,2 millions de données personnelles ont été dérobées, dont 5,1 millions d’IBAN (numéro international de compte bancaire). Que risquent ces derniers ?

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Qu’est-ce qu’on entend par IBAN ?

Faut-il s’inquiéter ? « Communiquer son RIB (relevé d’identité bancaire, qui comprend l’Iban, NDLR) n’est pas risqué en soi« , rassure La Banque de France.

L’IBAN, c’est « l’identifiant international de votre compte bancaire auprès d’une institution financière dans un pays donné », rappelle la Banque de France.

Quels sont les risques et que faire en cas d’une fuite d’IBAN ?

Quels sont les risques si votre IBAN tombe entre des mauvaises mains ? D’abord, pour qu’une entreprise puisse prélever de l’argent sur votre compte, vous devez généralement l’autoriser par écrit en signant un mandat de prélèvement.

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Un fraudeur « enregistré en tant qu’émetteur de prélèvements auprès d’un prestataire de services de paiement » parviennent à créer des faux « mandats de prélèvements vers des Iban qu’il a obtenus illégalement et sans aucune autorisation et ainsi récupérer les fonds », alerte la Fédération bancaire française (FBF).

Ces escrocs « peuvent également souscrire des abonnements et des services qui seraient payés par le prélèvement ».

« Les gens concernés par cette fuite de données vont recevoir des e-mails et des textos les invitant à cliquer sur un lien frauduleux, dans le but de récupérer leurs identifiants et mots de passe ou des données bancaires. L’autre grande menace, c’est la fraude par usurpation d’identité. Il faudra redoubler de vigilance », met en garde l’expert en cybersécurité Baptiste Robert, contacté par TF1info.

Conduite à tenir.

L’Observatoire sur la sécurité des moyens de paiement (OSMP) invite les consommateurs à « vérifier régulièrement » et à « mettre à jour dans (leur) espace de banque en ligne la liste des créanciers autorisés ou interdits ».

Ayez l’habitude de surveiller « attentivement et régulièrement les opérations par prélèvement débité sur votre compte et en cas de fraude », n’hésitez pas à procéder à une contestation.

Peut-on prétendre à un remboursement ?

Le remboursement « est sans condition dans un délai de huit semaines, indépendamment de l’existence ou non d’un mandat de prélèvement ».

« Pour contester un prélèvement non autorisé, le délai est de 13 mois après la date du débit », indique le site du Service Public. Mais uniquement en Europe.

« Lorsque l’établissement du bénéficiaire du paiement se situe en dehors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen, ce délai est ramené à 70 jours. Il peut éventuellement être prolongé par contrat, sans toutefois dépasser 120 jours ».

« La banque doit vous rembourser la somme débitée au plus tard à la fin du premier jour ouvrable suivant la réception de votre demande, peut-on lire. Si des frais bancaires vous ont été prélevés, ils devront vous être remboursés », ajoute le site officiel de l’administration française.

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