Prix de l’électricité : cette décision inattendue du gouvernement

La rédaction
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Prix de lélectricité : cette décision inattendue du gouvernement
Prix de l'électricité : cette décision inattendue du gouvernement !-© iStock

« Une hausse inutile des tarifs pour les consommateurs ». Dans le contexte de la crise politique actuelle, le gouvernement a pris une décision inattendue concernant la facture d’électricité d’environ 22 millions de ménages et d’entreprises abonnés au tarif réglementé. Tous les détails dans les prochaines lignes.

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Une annonce très attendue…

Le gouvernement dirigé par Gabriel Attal a, à la surprise générale, annulé la mise en application de la hausse des tarifs de l’électricité prévue pour le 1er août 2024.

Cette décision a été rendue publique par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) le lundi 15 juillet dernier.

En effet, l’application de cette révision des tarifs aurait fait augmenter la facture d’électricité d’environ 1 % pour quelque 22 millions de Français.

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Prix de l’électricité : une hausse de 10 à 40 euros

Concrètement, ceci se serait traduit par « une hausse [annuelle, NDLR] de 10 à 40 euros de la facture des Français, alors même que les prévisions permettent d’anticiper une baisse équivalente, voire supérieure dans les mois à venir », a précisé le ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie, Roland Lescure, dans les colonnes du Parisien.

Pour l’économiste, « cette décision est à la fois une décision de bon sens et de protection contre une hausse inutile des tarifs pour les consommateurs« .

Bercy apporte plus de lumières sur la motivation réelle du gouvernement

Par ailleurs, ce changement reposerait, explique Bercy, sur la diminution des tarifs de l’électricité prévue à partir du mois de février 2025.

« L’enjeu, c’était qu’on évite les à-coups parce qu’on perd alors en visibilité et en acceptabilité sur les prix de l’énergie », a détaillé le département ministériel dans un brief presse du 15 juillet 2024.

Et d’ajouter : « Les prix augmentent parce qu’il faut payer le futur, mais comme pour les impôts, il faut qu’on sache expliquer pourquoi ça augmente et que les prix paraissent cohérents. »

Un désir d’apaisement de la part d’Emmanuel Macron ?

Même si le gouvernement actuel se tient aux affaires courantes depuis la dissolution, cette décision de renoncer à la hausse de l’électricité, malgré l’avis de la CRE, entrerait dans le désir de l’administration Macron d’aboutir à un apaisement après les élections législatives.

« Manifestement, augmenter à l’été pour rediminuer au début de l’année prochaine, ce n’est pas acceptable », pouvait-on lire dans le même document, repris par Libération.

« Et cela ne s’inscrit pas dans l’objectif, on peut se le dire, d’apaisement au sujet du prix de l’énergie qui a été assez marqué dans les campagnes électorales qui viennent de se passer. »

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