Un centre de santé hors du commun ouvrira ses portes à Paris à compter de janvier prochain… Il proposera des consultations qui seront effectuées par des médecins essentiellement retraités.
Paris : un centre médical avec des praticiens retraités ouvrira en janvier prochain
Ce serait l’une des solutions pour lutter contre la pénurie de médecins. Ce nouveau centre de santé Odon Vallet accompagnera les patients qui peinent à trouver un praticien. On y retrouve que des médecins hospitaliers retraités.
Son ouverture est prévue pour le mois de janvier prochain. Son financement est assuré par une fondation philanthropique, la fondation Odon Vallet.
« Nous voulons proposer un accès à des spécialistes de haut niveau, qui pourront notamment apporter une aide en deuxième ou troisième recours sur des dossiers complexes » dans plusieurs disciplines confondues, souligne Jeremy Renard, l’un des porteurs du projet aux côtés du Pr Yvon Calmus, hépatogastro-entérologue, et du Dr Dipak Mandjee.
Un statut de salarié
Selon Le Quotidien du Médecin, ce « centre de spécialités médicales Odon Vallet » s’appuie sur « le vivier important de médecins hospitaliers et hospitalo-universitaires retraités dans la région parisienne », mais qui cherchent à poursuivre une activité médicale.
Ces praticiens pourront choisir leur emploi du temps et bénéficieront d’un statut de salarié.
Où à Paris retrouvera-t-on ces 80 praticiens ?
Le futur centre de santé a d’ores et déjà procédé au recrutement de près d’une vingtaine de praticiens. Il vise comme objectif une équipe de 70 à 80 médecins.
Son emplacement ? « Dans le XIIIe arrondissement de Paris » au sein des locaux de 277 mètres carrés.
Une enveloppe d’un million d’euros a été proposée par la mairie de Paris et la région Île-de-France. La plus grande part du financement vient de la fondation Vallet.
Une solution loin d’être inédite !
Ce n’est pas sans rappeler le centre médical de soins primaires et non-programmés ouvert à Albi par plusieurs médecins retraités de l’Albigeois ( de l’AMRA (association des médecins retraités albigeois) dans le centre ancien de la ville.
« On a créé ça pour rendre service à la population, le temps que ce sera nécessaire. Le jour où ce n’est plus nécessaire, on arrête », réagit Le Dr Yves Carcailler, président de l’AMRA.
« On se rend compte qu’il y a un problème majeur et qu’il faut répondre à ce problème-là. On ne peut pas partir du jour au lendemain et laisser nos patients qu’on a suivis pendant 30 ans ou 40 ans du jour au lendemain sans médecin traitant. Pour nous, c’est difficile aussi. »