Après le tumulte des Jeux olympiques et paralympiques, les Parisiens et ceux qui habitent ses périphériques retrouvent enfin leurs habitudes. Mais pour la mairie, les efforts visant à réguler la circulation se poursuivent avec cette nouvelle restriction qui entrera en vigueur dès le 1er octobre.
Une limitation de vitesse à…
Sans cesse revenue au débat, la date de la mise en application de la limitation de vitesse est enfin connue. De passage sur le plateau de RTL le lundi 9 septembre dernier, Anne Hidalgo a confirmé que le rouler sur le périphérique parisien, jusqu’alors restreint à 70 km/h, sera limité à 50 km/h à partir du
« On y travaille depuis 2018. (…) On a des votes au conseil de Paris sur le sujet, d’ailleurs très unanime », a précisé l’élue socialiste.
Vers le maintien de la voie réservée aux JO de Paris…
Dans une entrevue accordée à la rédaction d’Ouest-France, au tout début de ce mois de septembre, la maire de Paris a exprimé son souhait d’aller encore plus loin.
Elle propose en effet de transformer la voie dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris en « une voie de covoiturage » réservée exclusivement « aux taxis, aux particuliers circulant à plusieurs et aux transports en commun ».
Ne pouvant pas prendre seule cette décision au sein de son administration, elle a affirmé avoir déjà encouragé le président de la République, Emmanuel Macron, à « ne pas revenir en arrière ». Mais il n’est pas certain que l’État la suive dans cette entreprise.
Une mesure « anti-écologique »
Pour revenir à la limitation de vitesse qui s’appliquera dès le 1er octobre sur le boulevard périphérique entourant la capitale, si la maire se félicite pour cette « mesure de santé publique », la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, la qualifie de décision « anti-écologique ».
Une remarque confirmée par Pierre Pernot, ingénieur et membre d’Airparif, un observatoire indépendant pour la surveillance de la qualité de l’air en région Île-de-France.
« Il y a un vrai enjeu autour de la qualité de l’air sur le boulevard périphérique », a-t-il confié dans les colonnes d’Actu.fr.
Et d’ajouter : « On observe par exemple deux fois plus de dioxyde d’azote aux abords du périphérique, par rapport à la situation générale à Paris ».
La réponse d’Anne Hidalgo à ses détracteurs
Pour Anne Hidalgo, ce n’est pas l’objectif visé. C’est une décision qui s’inscrit dans la lutte contre la pollution sonore, une réalité qui « empoisonne la vie des habitants à proximité du périphérique ».