Les sites comme Temu ou Shein sur la sellette en Belgique ? La fédération belge du commerce électronique Becom lance un appel aux gouvernements belge et européen pour remédier d’urgence à la concurrence déloyale des plateformes chinoises. On vous en dit plus dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Mode à bas prix : la fin des plateformes chinoises Shein et Temu en Belgique ?
Temu, la « marketplace » chinoise de ventes de produits de grande consommation à prix cassés, n’hésite pas à faire usage de méthodes agressives pour gagner des parts de marché.
« La plateforme chinoise affole la planète e-commerce » au point de faire réagir La fédération belge du commerce en ligne Becom. Ce dernier « presse les pouvoirs publics » de prendre une décision hâtive face à « l’inégalité des conditions de concurrence entre les boutiques en ligne chinoises (Shein, Temu, AliExpress) et européennes », rapporte sudinfo.be.
« Beaucoup de déception et de mécontentement »
« Le gouvernement doit nous aider à les (les consommateurs, NDLR) éduquer aux bonnes pratiques en matière d’achats en ligne », estime Greet Dekocker, soulignant au passage que « bon nombre d’entre eux ont appris à leurs dépens qu’acheter en Chine expose à « beaucoup de déception et de mécontentement », relaie lesoir.be.
Une lettre ouverte de Becom à tous les décideurs politiques en Belgique et en Europe
Dans sa lettre ouverte adressée à tous les décideurs politiques du pays, la fédération belge du commerce électronique réclame des « conditions de concurrence équitables pour tous les commerçants ».
Becom appelle également à une action urgente permettant des « contrôles efficaces et coordonnés ».
Et pour cause : les pratiques commerciales des plateformes chinoises sont pointées du doigt de ne pas toujours se conformer aux « règles européennes en matière de protection des consommateurs, de sécurité des produits et de développement durable », dénonce Becom.
« Les plateformes et les boutiques en ligne chinoises pénètrent sur le marché européen sans respecter rigoureusement les réglementations. Cela crée des conditions de concurrence inégales. Les boutiques en ligne belges et européennes qui respectent scrupuleusement ces réglementations sont confrontées à la concurrence de fournisseurs qui ne se conforment pas aux règles de l’UE et qui peuvent donc proposer leurs produits à moindre coût », indique Greet Dekocker, directeur général de Becom.
Cette plainte antérieure contre les abus de Temu
« Cette situation est préjudiciable au développement du secteur belge du commerce électronique, dont les 170 millions de transactions réalisées l’année dernière représentaient un montant total de 16,3 milliards d’euros », Conclut-il.
Pour rappel, TestAchats et le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) ont d’ores et déjà porté plainte contre Temu pour « pratiques abusives en matière de sécurité des produits ».