La dépression Renata déchaîne des rafales à plus de 100 km/h, trois départements sont placés en vigilance orange ce lundi. On vous décrypte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Lundi sous le signe de vents forts avec la dépression Renata, 3 départements en vigilance orange
Météo France annonce l’arrivée « des violentes rafales autour de 90/100 km/h, voire ponctuellement 110 km/h » dans l’extrême nord du pays. Comme rapporté dans les colonnes du Parisien, « Ça va souffler fort, ce lundi, dans les Hauts-de-France ».
Selon l’institut météorologique, la dépression Renata est attendue « en cours de journée », soit entre 11 heures et 18 heures. « Les rafales pourraient atteindre le stade de la tempête » précise même le météorologiste Guillaume Séchet.
Pour la journée de ce 15 avril 2024, trois départements ont d’ores et déjà été placés en vigilance orange par Météo France, à savoir la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord.
L’établissement public de météo appelle à une «vigilance particulière». Dans ces départements, il leur est conseillé de limiter au maximum leurs déplacements, particulièrement en cas de dégâts sur les toitures ou de chutes de branches d’arbres.
Près d’une quarantaine de départements en vigilance jaune.
En outre, peut-on lire sur le portail actu.fr, 38 autres départements sont en vigilance jaune. Pour actu.fr, cette perturbation affecterait toute la moitié nord de la France.
Des averses orageuses avec des rafales de vent pouvant atteindre 80 à 90 km/h sont prévues pour lundi après-midi et en fin de journée, selon les prévisions de Météo-France.
Faut-il craindre un risque de crues ?
Pas de risque de crue pour l’instant, selon Vigicrues. « Lundi, quelques averses sont attendues sur le pays sans conséquence sur les décrues en cours. » De quoi rassurer les habitants du département du Pas-de-Calais qui ont fait face à des crues incessantes depuis novembre en raison d’une succession d’épisodes pluvieux.
« Avec l’accalmie de ces derniers jours, la tendance actuelle est à la décrue et des crues de saison sont en cours sur le Centre-Ouest et le nord du pays », précise Vigicrues sur son site Internet. Néanmoins, est-il rapporté dans le quotidien francilien, « les décrues se poursuivent lentement ».
« Ce n’est plus possible » : les habitants de ce département « à bout ».
Selon les chiffres dévoilés par la préfecture, « 6 500 habitations ont été sinistrées en novembre et 2 800 en janvier ». Les Blendecquoise et les Blendecquois se sont réveillés « à bout », racontait en début de janvier nos confrères du Parisien. « On en a marre », « ce n’est plus possible », leur soupiraient-ils.
« En débordant largement de son lit, la rivière Aa a totalement inondé la commune de 5 000 habitants ».