Grand format. Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont annoncé un projet de loi inédit sur la fin de vie en France. Ce texte, soumis au débat à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai 2024, autorise l’aide à mourir sous conditions strictes : être majeur, capable de discernement, souffrant d’une maladie incurable.
« Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité »
De nombreux partisans de la proposition de loi sur la fin de vie multiplient les interventions pour convaincre la majorité parlementaire de l’adopter. Parmi eux, le célèbre journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot.
« Qui peut s’arroger le droit de choisir ma mort ? Je respecte la position de ceux qui, en bonne santé pour la majorité, ne pensent pas comme moi, mais je leur dis : laissez-moi mourir tranquille », déclare-t-il récemment.
Et il ajoute : « La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt, ce sera la respiration, accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité ».
Charles Biétry n’est pas le seul à se prononcer ainsi. Parmi les partisans les plus ardents de l’euthanasie, on peut également citer deux grandes dames, à savoir Line Renaud et Françoise Hardy.
La proposition de loi sur la fin de vie : un débat véritable ou illusoire ?
Il est compréhensible, d’un point de vue humain, de vouloir éviter la souffrance. Cependant, autoriser le suicide assisté à un stade avancé de maladies graves soulève des questions éthiques complexes.
Dans nos sociétés contemporaines, confrontées à une augmentation des maladies chroniques et incurables, ne serait-il pas plus pertinent de réexaminer notre système de santé dans son ensemble, ainsi que nos modes de vie, en particulier notre alimentation ?
Ces dernières années, de nombreuses critiques émergent, remettant en question les pratiques de la médecine occidentale et soulignant les problèmes de santé liés à notre alimentation. En France, le professeur Henri Joyeux est une figure bien connue, ayant publié de nombreux ouvrages sur ce sujet.
Peut-on guérir de « polyarthrite chronique » ?
Ce qui rappelle l’histoire émouvante de Hildegard Weingartner, une mère de famille résidant à la Corbaz (Fribourg). Après la naissance de son deuxième enfant, elle a été diagnostiquée avec une « polyarthrite chronique ».
En consultant son médecin, ce dernier lui a prescrit de la cortisone. Si le médicament a apporté un soulagement, cela n’a pas duré longtemps.
Au contraire, la femme de 33 ans se plaignait de nouvelles douleurs et de gonflements qui ont affecté d’autres parties de son corps, notamment les mains, les doigts et les hanches.
Recevant une nouvelle ordonnance de son médecin, cette maman de trois enfants a suivi un traitement médicamenteux pendant près de cinq ans.
Mais les douleurs restaient permanentes et les tâches ménagères devenaient de plus en plus pénibles chaque jour. Un beau jour, elle s’est dit : « Ces traitements provoquent des maux d’estomac et ne me guérissent pas… Je dois trouver une autre solution ».
« Les douleurs au ventre ont disparu, je me sens plus en forme »
Plutôt que de consulter d’autres médecins, Hildegard Weingartner décide de se rendre à la librairie et d’acheter un livre du Dr. Maximilian Bircher-Benner, un guide destiné aux personnes souffrant de rhumatismes et d’arthrite.
« C’est très différent de ce que les médecins expliquent à propos des rhumatismes ! » Constate-t-elle avec grande surprise.
Elle opte pour expérimenter la nouvelle méthode qu’elle vient de découvrir : pendant six semaines, elle exclut la viande et les sucres rapides, privilégie les légumes légèrement assaisonnés quotidiennement, incorpore des herbes fraîches, consomme de la salade assaisonnée à l’huile d’olive et au jus de citron, choisit des fruits locaux lorsque possible, ainsi que des amandes, des noix ou des noisettes, et intègre du fromage blanc comme source de protéines.
Après cette période, « les douleurs au ventre ont disparu, je me sens plus en forme », a témoigné la jeune femme. Ce résultat l’a encouragée à poursuivre l’expérience, jusqu’à la disparition complète de ses douleurs, au point de ne plus prendre de médicaments.