Les cours du pétrole s’effondrent, les prix des carburants chutent : mais jusqu’où en France ?

La rédaction
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Les cours du pétrole s'effondrent, les prix des carburants chutent : mais jusqu'où en France ?
Les cours du pétrole s'effondrent, les prix des carburants chutent : mais jusqu'où en France ?-© MAXPPP

Les cours du pétrole sont au plus bas, jusqu’où ira la baisse des prix des carburants en France ? L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous fait le point à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.

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Ces nombreux paramètres qui définissent le prix des carburants.

Les prix des carburants à la station-service varient selon plusieurs facteurs, notamment le cours du baril de pétrole, le taux de change euro-dollar, les niveaux de stock de produits pétroliers, et la demande de pétrole.

Cependant, ils dépendent surtout des marges de raffinage, des coûts de transport et de distribution, ainsi que des taxes imposées par le gouvernement.

« Le cours du pétrole brut permet de définir une marge amont pour les compagnies pétrolières qui correspond à la différence entre le prix de vente du brut et l’ensemble des coûts associés à sa production« , explique le site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires/ Ministère de la Transition énergétique.

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120 000 opérations de vente de carburant à prix coûtant ou prix bloqués dans plus de 7000 stations jusqu’en fin décembre.

Comme annoncé sur le site du gouvernement, les automobilistes peuvent profiter de « près de 120 000 opérations de vente de carburant à prix coûtant ou prix bloqués dans plus de 7000 stations jusqu’à la fin de l’année »

TotalEnergie propose des prix bloqués à 1,99 € dans 3400 stations. A cela s’ajoutent, les prix coûtants dans 4000 stations :

  • Tous les jours chez Carrefour et Leclerc,
  • 2 week-ends par mois chez Casino, Cora et Intermarché
  • Et 1 week-end par mois chez Système U et Auchan.

Pour le suivi des prix des carburants en temps réel à la pompe, les consommateurs peuvent consulter le site internet du Gouvernement « prix-carburants.gouv.fr ».

Ce site recense « les prix des carburants pratiqués en temps réel dans les stations-service(…) Ces prix doivent être mis à jour dès qu’ils font l’objet d’un changement », précise ecologie.gouv.fr.

Les cours du pétrole s’effondrent, les prix des carburants chutent : mais jusqu’où en France ?

Selon le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, dans lequel il est possible de consulter les prix de l’essence et du gazole du 27 octobre au 3 novembre 2023, relaie le portail actu.fr, « le carburant fait le yoyo(…) L’essence coûte plus cher, le gazole poursuit sa baisse ».

« L’accalmie pourrait être de courte durée« , mettait en garde ce mi-octobre, l’agence internationale de l’énergie (AIE).

« Entre les sanctions européennes contre la Russie (après l’invasion de l’Ukraine en février 2022) et les incertitudes liées à la guerre Israël-Hamas depuis le 7 octobre, les marchés du pétrole sont mis en tension« , souligne actu.fr. Il est fort probable que ce climat conduit à une pénurie de diesel à l’approche de l’hiver.

La baisse des prix à la pompe s’explique d’une part par l’essoufflement des cours du baril de pétrole et d’autre part par les opérations de carburant à prix coûtant dans les stations-services.

Les prix du pétrole ont soudainement chuté, avec le baril de Brent à 83.57 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 79.27 USD ( à la date du 7 novembre 2023), leur niveau le plus bas depuis des mois.

Cette baisse impactera positivement les prix des carburants en France au plus grand bonheur des conducteurs qui verront leurs dépenses aller à la baisse.

« Un répit de courte durée » !

« Un répit qui malheureusement selon nos confrères du Journal Le Figaro, ne serait que de courte de durée pour les automobilistes… Les tarifs à la pompe demeurent à des niveaux élevés ».

« L’Arabie saoudite et la Russie ont réaffirmé leurs baisses de production et d’exportation de brut jusqu’à la fin de l’année.« , précise le site prixdubaril.com. Résultat : « la situation ne devrait pas durer », précise un article du BFM TV sur le sujet.

Affaire à suivre…

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