Si ces catastrophes concernent notamment les populations côtières du Pacifique et de l’océan Indien, la zone méditerranéenne ne sera pas épargnée. Une étude parue l’an dernier a fait état du « risque d’un tsunami imminent en mer Méditerranée ». L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous fait le point à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Une étude qui a beaucoup marqué les esprits…
« Ce papier (paru en 2012, NDLR) avait marqué car il faisait partie des premières études de probabilité d’occurrence des tsunamis à l’échelle de la Méditerranée», observe Hélène Hébert, directrice de recherche au CEA et coordinatrice nationale du Cenalt, le centre national d’alerte aux tsunamis.
Les côtes méditerranéennes victimes d’un tsunami de très haute ampleur d’ici quelques années, « Une probabilité proche de 100 % »
En juin 2022, l’Unesco a d’ailleurs déjà assuré que « la probabilité d’une vague de tsunami de plus d’un mètre en Méditerranée dans les 30 prochaines années est proche de 100 % ».
Les probabilités augmentent de plus en plus en raison du changement climatique, d’après l’étude intitulée « Probabilistic tsunami in the Mediterranean Sea », publiée récemment dans la revue Géophysique pure et appliquée.
« La mer d’Alboran est l’une des zones avec la plus forte activité sismique du pays(…) Toute la côte méditerranéenne, de Valence à Malaga, avec les Îles Baléares, est susceptible d’être frappée par un tsunami de grande ampleur« , relaie L’indépendant.
La côte atlantique espagnole pourrait particulièrement en vivre un.
La côte atlantique espagnole peut en être victime à cause de la faille marine d’Averroes qui peut générer des vagues hautes pouvant aller jusqu’à six mètres.
Des « failles de saut » pourraient provoquer un tel événement en moins de 25 minutes seulement.
La Commission intergouvernementale des océans revendique « le besoin urgent d’un système d’alerte aux tsunamis » dans les zones concernées.
La Commission intergouvernementale des océans appelle à réagir urgemment dans la région concernée, « le besoin d’un système d’alerte aux tsunamis »
Dans les villes portuaires de Huelva et Cadix, dans le sud-ouest de l’Espagne, « les probabilités d’un tsunami d’1 mètre et de 3 mètres sont respectivement de 10% et 3% ».
Dans les îles Canaries, les vagues pourraient sur le versant occidental de l’Andalousie aller au-delà des 8 mètres.
La côte cantabrique présente, quant à elle, un faible risque. « Une montée des eaux reste toutefois possible dans les Asturies, en Cantabrie et au Pays Basque », mais de seulement un demi-mètre, maximum.
Cette hypothèse, rappelons-le, existe depuis des années. Mais comme précisé plus haut, ses prévisions de réalisation ne cessent de s’intensifier.