Alors que les Français ont perdu tout espoir de voir une « baisse prix » imminente, le patron d’Intermarché fait une grande annonce. On vous donne tous les détails dans les prochaines lignes de notre article.
L’inflation préoccupe toujours autant les Français !
Récemment encore, le patron de Leclerc a fait savoir que les baisses de prix, ce n’est pas pour demain et ce, au grand dam des consommateurs.
Comme révélé par une étude de la Banque de France relayée en exclusivité par nos confrères de Ouest-France, l’inflation reste « la préoccupation numéro 1 des Français en 2023 ».
« Cette préoccupation, a-t-il été indiqué, a augmenté de 5 points par rapport à l’année dernière.»
D’ailleurs, « L’Insee a publié ce 15 novembre 2023 son estimation définitive de l’inflation au mois d’octobre qui s’élève à 4 % sur un an ».
Bien que l’Insee souligne depuis des mois que l’inflation reflue, les ménages et les entreprises ne ressentent pas cette tendance à la baisse lors de leurs passages en caisse.
Le Parlement adopte l’anticipation des négociations commerciales
Comme rappelé par le quotidien régional, « une baisse de l’inflation ne signifie pas que les prix à la consommation baissent. L’inflation mesurant le rythme de la hausse des prix, une baisse de cette dernière indique seulement que les prix augmentent moins vite que par le passé ».
« En 2022 encore, 96 % des Français percevaient que les prix augmentaient. Ils sont 99 % en 2023. », dévoile la Banque de France.
« En 2023, 86 % des Français pensent qu’ils vont continuer à augmenter en 2024, par rapport à 90 % en 2022 pour les anticipations à un an ».
Pour faire face à cette inflation qui met à mal le pouvoir d’achat de nombreux ménages, « le Parlement adopte l’anticipation des négociations commerciales » le mardi 14 novembre dernier.
Le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, représentant Bercy en l’absence d’Olivia Grégoire, estime que « Ce texte permettra de répercuter plus rapidement dans les rayons des baisses de prix de nombreux produits de consommation » afin de soulager au plus vite les finances des Français.
Un calendrier qui indiquait encore le cabinet d’Olivia Grégoire, le 6 novembre dernier, vise à « obtenir rapidement des baisses de prix substantielles, dès le 15 janvier ».
Comme détaillé par l’AFP, les petites entreprises avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 350 millions d’euros doivent finaliser leurs négociations avec les supermarchés d’ici le 15 janvier.
Pour les grandes entreprises, qu’elles soient multinationales ou géants de l’agro-industrie, la date limite est en revanche fixé pour le 31 janvier.
Le patron d’Intermarché fait une grande annonce qui va ravir tous les Français
Thierry Cotillard, président de la Société Les Mousquetaires (SLM) qui détient Intermarché est confiant. Il est du même avis que le gouvernement concernant le projet de loi récemment adopté.
«Nous visons une déflation pour les négos 2024», précise-t-il dans un entretien avec LSA.
« On peut obtenir des baisses et le consommateur les verra six semaines avant la date prévue », ajoute le professionnel. Des propos qui vont plaire aux Français.
Il estime même possible « une baisse des prix de 2 à 4%, notamment grâce à cette avancée du calendrier. »
« Avancer les négociations, c’est une chance de gagner trois mois dans l’application de tarifs qui seraient en baisse et en faire profiter les consommateurs », expliquait-il lors de son passage sur BFM Business.
« Les Français cernent mieux l’inflation. »
« Obtenir aussi le fait qu’on puisse renégocier toute l’année serait la nouvelle donne, l’exception française serait gommée et ça permettrait de connaître ce qu’a connu le Portugal. Les Portugais ont commencé l’année à +15%, ils sont à +5%. Entre 5 et 15, il y avait un juste milieu qu’on a loupé en France« , comparait Thierry Cotillard.
Du côté des consommateurs, la situation est mieux comprise. « Il fait ses promos chez l’un, il passe prendre la belle affaire chez l’autre et puis il fait son fond de rayon dans une autre enseigne », confirme Thierry Cotillard.