Thierry Cotillard, le patron d’Intermarché, a confirmé la bonne nouvelle tant attendue de bon nombre de Français. Plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Le patron d’Intermarché annonce une bonne nouvelle aux Français
Les géants de la distribution alimentaire français s’alignent tous sur une tendance claire : une possible baisse des prix sur divers produits. Une nouvelle qui tombe à pic en ce début d’année !
Après les patrons de E. Leclerc et de Système U, c’est à Thierry Cotillard, président du groupement Les Mousquetaires, de confirmer la nouvelle.
« Je vous confirme qu’il y aura des baisses de prix pour les consommateurs, nous y travaillons ardemment », promet-il dans les colonnes du quotidien régional Ouest France.
Ces produits de grande consommation qui vont voir leur prix baisser…
« Le beurre, les pâtes et l’ensemble de la marque de distributeurs de cette catégorie seront proches de zéro augmentation de tarif, voire avec des baisses de prix », assurait Thierry Cotillard, à la tête d’Intermarché, de Netto, de Bricomarché et de Bricorama.
« Dans le même temps, nous allons avoir des pâtes, biscuits, produits d’hygiène proposés par des PME à la baisse », ajoutait le professionnel.
« L’inflation à deux chiffres, c’est fini »
« La bonne nouvelle, indique-t-il dans la foulée, c’est que l’inflation à deux chiffres, c’est fini ». L’avancée des négociations commerciales annuelles avec les industriels n’y est pas pour rien.
« Pour les PME, 70 % des accords ont déjà été signés et ça se passe plutôt bien », dévoile-t-il. « Pour le gros des dossiers avec les multinationales, il est encore trop tôt pour se prononcer. On cherche la déflation mais la négociation est difficile », reconnaît-il sans ambages déplorant des augmentations de prix « souvent injustifiées » des « grandes marques ».
« Certaines multinationales demandent des hausses jusqu’à 10 %»
« Ils viennent négocier avec non seulement des demandes de hausses mais aussi en expliquant qu’il faut faire évoluer les recettes : sans aucune innovation ou gain pour le consommateur mais simplement pour monter leurs prix. Certaines multinationales demandent des augmentations comprises entre 5 et 6 % voire 10 % ! Le groupe Essity par exemple, avec des marques comme Lotus, est arrivé avec une hausse de 4 % alors que la pâte à papier baisse significativement (plus de 20 %). Idem chez Mondelez (biscuits Lu ou Oréo notamment) qui demande près de 9 % de hausses alors que le blé dur a baissé de 27 % sur 2 ans, le blé tendre de 30 %, l’huile de tournesol de 35 % et le beurre de 40 % », détaille-t-il.
D’ailleurs, Carrefour a récemment dénoncé la même situation, allant jusqu’à prendre la décision radicale de retirer les produits Pepsico (Pepsi, 7 Up, Quaker, Lipton, Lay’s, Bénénuts, Doritos…) de ses supermarchés en raison de prix trop élevés. Quatre pays européens sont concernés.
Les négociations commerciales prendront fin le 15 janvier prochain pour les PME et le 31 pour les grandes marques.