Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour les Français. Gabriel Attal prévoit une taxe supplémentaire. Plus de détails ici.
Un déficit public de 2024 à 5,1 % de son PIB.
Comme rappelé dans les colonnes du JDD, les Français « sont les contribuables les plus taxés d’Europe« . « L’effondrement de la qualité des services publics affaiblit chaque année un peu plus leur consentement à l’impôt », est-il précisé.
Le déficit public pour 2024 s’établit finalement à 5,1% du PIB, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions initiales. Face à cette nouvelle donne, le gouvernement a dévoilé une nouvelle trajectoire financière visant à ramener le déficit sous la barre des 3% d’ici 2027.
Pour y parvenir, le plan gouvernemental mise sur une combinaison de mesures, dont une maîtrise accrue des dépenses publiques, une simplification de l’administration fiscale et une meilleure collecte des impôts existants.
Vers « une kyrielle de nouvelles taxes « ?
Cependant, le gouvernement s’engage à ne pas recourir à de nouvelles taxes ou à une hausse de la pression fiscale pour atteindre ses objectifs. « Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient« , souligne la journaliste économique Aliénor Barrière dans les pages du Journal Du Dimanche.
Force est de constater que les engagements passés en matière de finances publiques n’ont pas toujours été tenus.
« En catimini, dans les détails des amendements parlementaires et dans les nuances des décrets, l’État continue de taxer toujours un peu plus l’Économie française », dénonce-t-elle.
Gabriel Attal frappe encore : une nouvelle taxe pour les Français
Gabriel Attal a annoncé, ce début avril, devant le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, « une mission sur la taxation des rentes ».
« J’ai souhaité confier une mission à notre majorité, une mission conduite par Jean-René Cazeneuve, notre rapporteur du budget, avec un représentant de chaque groupe » de la majorité, relaie le journal Le Monde, tel que cité par l’Agence France-Presse. « L’objectif de cette mission : faire des propositions sur la taxation des rentes, d’ici à juin », poursuit le chef de l’exécutif.
Pour cette mission, précise-t-il, il y aura la participation de Nadia Hai pour Renaissance, Jean-Paul Mattei pour le MoDem, et un autre député pour le groupe Horizons ».
Rendez-vous fin juin…
« On va trancher ce débat ensemble, car on ne doit pas subir, mais on doit être à l’offensive : maîtriser les débats qui montent dans l’opinion, faire des propositions et décider ; mais on doit surtout avancer de manière coordonnée. C’est l’objet de cette mission », déclare Gabriel Attal qui rappelle au passage, que « Fin juin, comme tous les ans, on dira comment on y arrive, avec les recettes, et donc les conclusions de cette mission, mais aussi avec les dépenses, et notamment les économies structurantes et intelligentes. »
« C’est important, conclut-il, de garder notre cohérence et ne pas se laisser intoxiquer par les oppositions qui laisseraient croire que nous n’avons pas de boussole ».