Fin de la baignade en Espagne ? Découvrez pourquoi

La rédaction
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Fin de la baignade en Espagne ? Découvrez pourquoi
Fin de la baignade en Espagne ? Découvrez pourquoi !-© iStock

Si vous comptez séjourner en Espagne, et profitez de ses plages… Vous risquez d’être bien déçus ! Et pour cause : il est pratiquement impossible d’y mettre un pied dans l’eau. Les plages espagnoles sont tout simplement impropres à la baignade. On vous explique.

Fin de la baignade en Espagne ? Découvrez pourquoi

Mais quel est le problème ?… Les piqûres de méduses. La présence de cet animal flottant a conduit à l’interdiction de la baignade sur plusieurs plages.

Les piqûres de méduses ayant nécessité des soins médicaux cet été ont grimpé de 41% sur la Costa Brava en comparaison de l’année dernière. L’apparition de ces cnidaires est surtout favorisée par le réchauffement climatique.

Plusieurs centaines de cas par jour

Lorsque la mer est plus chaude, la reproduction des méduses est davantage stimulée. Rien qu’entre la période de mai et août, « 7500 baigneurs ont dû consulter un médecin sur cette côte très touristique du pays. »

Ce sont des centaines de nouveaux cas qui sont signalés quotidiennement selon MedusApp, l’application de référence sur les méduses. Cet outil publie une carte mise à jour en temps réel de la présence de ces indésirables.

Faut-il s’en inquiéter ?

Si les espèces retrouvées sont plutôt inoffensives (Cotylorhiza tuberculata et Rhizotoma pulmo), la découverte de galères portugaises à Tarragone a entraîné la fermeture de deux plages en juillet dernier.

Rappelons que la douleur provoquée par leur piqûre est particulièrement intense. Pas besoin de prendre de risques inutiles. De plus, des formes plus graves peuvent survenir chez des terrains atteints d’un déficit immunitaire.

Ces personnes peuvent s’exposer à des « crampes musculaires, des douleurs à la poitrine, des vomissements, des éruptions cutanées, à la paresthésie, voire à une tachycardie ».

« Les méduses sont de plus en plus communes et augmentent leur répartition saisonnière et régionale« , indique auprès de Guardian, Macarena Marambio, chercheuse à l’Institut des sciences marines de Barcelone.

« Nous ne saurons pas ce qui se passera »

« Des mers plus chaudes facilitent la reproduction et, par conséquent, nous voyons un nombre croissant de méduses violettes (Rhizotoma pulmo). », ajoute-t-elle.

« L’activité humaine réduit la qualité de l’eau, et les méduses font partie des rares espèces capables de prospérer dans des zones telles que le port de Barcelone« , explique-t-elle également.

« De nouveaux prédateurs pourraient émerger. Pour l’instant, nous savons que la hausse des températures de la mer est favorable à la prolifération des méduses, mais nous ne saurons pas ce qui se passera si les températures augmentent encore. », estime Macarena Marambio dans la foulée.

« Il n’y a pas de solution à court terme, car c’est une question de climat. Il va falloir s’habituer à partager nos plages avec des méduses« , abonde Josep Maria Gili, de l’Institut des sciences marines.

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