Dès juillet 2024, les ménages qui se chauffent au gaz verront leurs factures augmenter. Découvrez l’impact sur votre budget. On vous aide à y voir plus clair.
Après l’électricité, le gaz !
Alors que les Français viennent à peine, ce 1er février 2024, de faire face à une hausse de leurs factures d’électricité, c’est au tour du gaz de se renchérir et ce, en dépit de la chute des cours sur les marchés.
Comme annoncé par la Commission de régulation de l’énergie et le gestionnaire du réseau GRDF, le 2 février dernier, le prix du gaz va augmenter.
« C’est essentiellement lié au fait que la consommation baisse », expliquait la présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wargon, au micro de franceinfo, le 4 février 2024.
Pourquoi une nouvelle hausse de prix ?
En effet, le nombre de Français raccordés au gaz naturel a chuté d’environ 10% en l’espace de 2 ans, « ce qui gonfle mécaniquement la contribution de chacun d’entre eux pour se partager le coût de l’entretien des 200.000 kilomètres de canalisation », rapporte La Tribune. Cette nouvelle hausse attendue en juillet 2024 vise à financer le réseau de distribution.
« Le gaz passe par des tuyaux, et ces tuyaux, il faut les entretenir, il faut les remplacer quand ils sont défaillants. », Justifie Emmanuelle Wargon.
Encore une nouvelle hausse du gaz cet été : découvrez combien vous allez devoir payer
Après quatre années de stabilité, ce prix devrait augmenter de 27,5% de 2024-2027, a fait savoir la Commission de régulation de l’énergie, l’autorité administrative chargée de fixer les tarifs des réseaux publics de gaz.
« Ce rattrapage est principalement lié aux événements conjoncturels des 4 dernières années : crise sanitaire, crise énergétique et aléas climatiques. Sur cette même période, le tarif est resté stable et n’a donc pas permis de couvrir l’ensemble des coûts de l’entreprise », commente pour sa part GRDF.
Votre tarif de gaz ne devrait toutefois pas grimper de 27,5 %. Concrètement, cette augmentation se matérialiserait via deux hausses différentes :
- + 5,5 %, soit + 7,30 € TTC/mois sur la facture totale d’un client chauffage moyen ;
- + 10,4 %, soit + 2,20 € TTC/mois sur la facture totale d’un client eau chaude sanitaire/cuisson moyen.
C’est « une bonne nouvelle […] pour la planète ».
Néanmoins, rassure Emmanuelle Wargon, cette baisse de consommateurs de gaz est « une bonne nouvelle […] pour la planète ».
« C’est aussi bien pour le pouvoir d’achat d’ailleurs, parce qu’on consomme moins.», ajoute la Présidente de la Commission de régulation de l’énergie.
Le gouvernement devra toutefois officialiser cette augmentation, qui semble inévitable étant donné la fin des aides exceptionnelles déployées pendant la crise.