Pour pallier ce manque à gagner induit par la baisse des véhicules thermiques en circulation, soit quelque 300 millions de francs suisses, la Suisse prévoit la taxation des voitures électriques. L’équipe rédactionnelle de CafeBagdad vous décrypte tout à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.
Une taxe à l’importation des voitures électriques depuis ce début d’année
Après la mise en place de la taxe à l’importation des voitures électriques en début d’année 2024, une deuxième arrive. Elle se base cette fois « sur le suivi kilométrique et l’électricité utilisé ».
Deux pistes avec lesquelles la Suisse compte taxer les voitures électriques, la France pourrait suivre
L’Office fédéral des routes, déléguée par le conseiller fédéral Albert Rösti, entend soit appliquer une « taxation de l’énergie consommée par la voiture électrique ».
Il est question d’une taxe au kWh, un peu comme « celle du litre décomptée à la pompe« , explique tomsguide.fr.
La deuxième piste évoquée porte sur la taxation des kilomètres parcourus. Pour cela, la pose d’un traceur sera obligatoire afin de suivre le kilométrage.
« Plusieurs obstacles se dressent »
Que ce soit l’un ou l’autre des deux solutions proposées, leur application reste compliquée. Et d’un parce que certains propriétaires utilisent des panneaux solaires, et de deux, car la Suisse ne va pas pouvoir taxer les kilomètres parcourus à l’étranger.
Si un GPS sera installé dans les véhicules électriques, l’autre préoccupation majeure porte sur la « sécurisation des données privées« .
En outre, la Confédération prévoit « l’installation de compteurs sur tous les types de bornes ». Le poids des véhicules sera également pris en compte.
Malgré ces obstacles qui semblent insurmontables, le Conseil fédéral ne cache pas son souhait de vouloir aller au bout de cette idée.
Selon les rumeurs qui circulent, « les voitures électriques seront bel et bien taxées avant même 2030 », rapporte le site 01net.com.
L’organe exécutif de la Confédération indique vouloir « opter pour l’indice kilométrique ». Dans ce cas, « plus vous roulez, plus vous payez ».
La France risquera-t-elle de suivre cet exemple de la Suisse ?
Quid de la France ? Cette possibilité est déjà en cours d’étude dans l’Hexagone.
Comme rappelé sur le site je-roule-en-electrique.fr, « l’État français a (certes) mis en place différentes aides à la mobilité propre permettant aux particuliers de faire l’acquisition ou de louer un véhicule électrique ou hybride rechargeable à moindre coût ( bonus écologique, prime à la conversion, microcrédit…) », la donne pourrait changer « à mesure que la part des véhicules électriques va rattraper celle des thermiques« , avance 01net.com. L’avenir nous le dira.