Des milliers de contribuables ciblés par cette arnaque. Méfiez-vous de ce SMS, il ne vient pas des impôts ! Explications.
Des milliers de Français ont reçu ce faux SMS des impôts, méfiance !
Comme précisé sur le portail actu.fr, « il ne faut surtout pas cliquer sur le lien indiqué dans ce SMS usurpant l’identité des services des impôts ». Ce n’est qu’une énième piège des escrocs pour voler votre numéro fiscal.
Le SMS incite la potentielle victime « à se rendre sur le site des impôts, via un lien cliquable ». Vous l’aurez compris, il s’agit d’un site clone de www.impots.gouv.fr.
Ces faux SMS vous laissent croire que votre profil sur le site des impôts fait l’objet « d’une activité suspecte », rapporte le site Numerama. « Votre compte fait l’objet d’une vérification », peut-on y lire.
Un site « totalement crédible »
Il peut être très tentant de tomber dans le panneau tant le SMS est insistant sur l’urgence de la demande. Sans compter le fait que la page est parfaitement recopiée. Difficile de ne pas s’y perdre si vous n’êtes pas des plus pointilleux.
La plateforme, reconnaît auprès d’actu.fr, Jean-Jacques Latour, directeur de l’expertise cybersécurité de la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gouv.fr est « totalement crédible ».
Une fois sur le site malveillant, vous êtes invité à renseigner votre numéro fiscal, votre mot de passe ainsi que votre numéro de téléphone.
Que faire si l’on est tombé dans le panneau ?
Une fois ces données renseignées, « derrière, vous êtes renvoyé vers le site des impôts officiel », explique Jean-Jacques Latour.
Les choses se compliquent pour la victime puisque « qu’entre temps, vos identifiants et mots de passe des impôts ont été volés ». De même que « votre numéro de téléphone ».
Quelle est la bonne conduite à tenir ? « Il faut immédiatement changer votre mot de passe », recommande Jean-Jacques Latour. Surveillez également « si votre RIB n’est pas modifié dans les jours qui suivent l’arnaque ».
Cette arnaque a surtout « rebondi » durant cette même période, au cours de l’année dernière. Les escrocs peuvent la ressortir, profitant de la campagne 2024 en cours. La prudence est de mise.
Sur son site, la DGFIP rappelle que ses services « ne demandent jamais de coordonnées bancaires, d’informations personnelles, de données d’identification des fournisseurs et des clients, d’informations sur les factures ou sur les références des contacts financiers… par courriels ou téléphone ».
Que risquent les victimes ?
Quels risques ? Votre numéro fiscal peut être revendu. Étant donné que cette fiche d’impôt contient plusieurs informations surprises.
Les cybercriminels peuvent aussi utiliser vos identifiants pour créer de faux comptes ou tout simplement réutiliser le mot de passe fourni pour se connecter à votre compte.