Comme à l’accoutumée, les contribuables devront ce mi-avril s’adonner à la traditionnelle corvée printanière. Si la date du coup d’envoi de la campagne 2024 n’est pas toujours connue, la Direction générale des Finances publiques a d’ores et déjà dévoilé les dates butoirs pour remplir votre déclaration de revenus (sans risque de pénalités). CafeBagdad vous en dit plus dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Déclaration d’impôts 2024 : les dates limites à retenir par département
Selon votre département de résidence, voici les délais à respecter pour ceux ou celles qui optent pour la déclaration en ligne :
- Zone 1 (départements 1 à 19) : jeudi 23 mai 2024 à 23h59
- Zone 2 (départements 2A à 54) : jeudi 30 mai 2024 à 23h59
- Zone 3 (départements 55 à 95 et DOM) : jeudi 6 juin 2024 à 23h59.
Sachez que si vous avez accès à internet à votre domicile, la déclaration en ligne est obligatoire.
Quid de la déclaration papier/ déclaration automatique ?
En revanche, les délais pour l’option déclaration papier sont plus courts. En effet, la date limite devrait être fixée au 20 mai 2024.
Les 11 millions de foyers fiscaux éligibles à la déclaration automatique n’auront pas forcément besoin de compléter et renvoyer leur déclaration en ligne. Il s’agit surtout des ménages avec « une situation financière stable d’une année sur l’autre » (les salariés et retraités qui ne touchent rien d’autre que leur salaire ou leur pension, NDLR).
« Pour ces foyers fiscaux, l’absence de dépôt explicite de déclaration vaudra déclaration« , souligne le fisc. Assurez-vous toutefois de bien vérifier l’exactitude des informations retranscrites par le fisc sur votre déclaration pour éviter toute erreur.
Évitez les mauvaises surprises et agissez rapidement en cas d’erreur sur votre déclaration de revenus.
Selon BFMTV.com, en cas d’erreur constatée sur votre déclaration de revenus, il est impératif de la corriger et de la déposer à nouveau selon les modalités habituelles.
Voici un aperçu des pénalités applicables.
Que vous soyez éligible ou non à la déclaration automatique, la vigilance est de mise. Gardez à l’esprit que le fait de ne pas déclarer ses revenus à temps peut entraîner des sanctions lourdes sous forme de :
- Majoration de 10% de l’impôt dû en l’absence de mise en demeure
- Majoration de 20% en cas de dépôt tardif de la déclaration dans les 30 jours qui suivent la mise en demeure
- Majoration de 40% si la déclaration n’est pas déposée dans les 30 jours suivant la réception de la mise en demeure.
Des intérêts de retard s’ajouteront également, calculés à hauteur de 0,20% par mois de retard, soit 2,4% sur une année.