S’il n’y a pas de limite d’âge pour conduire, de nombreux seniors se retrouvent en grande difficulté au volant face aux nouvelles règles du Code de la route, qui évoluent constamment. Mais tout n’est pas perdu…
De stages de remise à niveau…
Le 5 novembre dernier, plusieurs conducteurs seniors dans le département des Deux-Sèvres ont décidé de participer à un atelier de remise à niveau sur les nouvelles règles du Code de la route.
Ces retraités, ayant obtenu leur permis de conduire dans les années 50, 60 et 70, se sont tous accordés à dire que les véhicules avec lesquels ils ont passé l’examen de conduite, ainsi que le Code de la route, ont bien changé.
« C’est vrai qu’il y a beaucoup de nouveaux panneaux. Je suis parfois perdue« , a reconnu l’une des participantes à cet atelier de remise à niveau, une native de Parthenay, âgée de 68 ans.
« Moi, ce que j’aimerais savoir, poursuit un autre participant, c’est comment se comporter dans un rond-point comme celui de la route de Poitiers à Parthenay« .
Et d’ajouter : « L’autre jour, un jeune m’a doublée à toute allure dans le giratoire, en me klaxonnant. Je veux savoir quand mettre mon clignotant, et où me placer en fonction de ma direction… »
Le meilleur choix à faire
Suivre une telle formation pour se remettre à jour sur toutes les subtilités des nouvelles règles qui régissent aujourd’hui la circulation est la meilleure chose à faire pour toute personne âgée souhaitant garder son droit de conduire sa voiture. Cela garantit également la sécurité de tous les usagers de la route.
Comme rappelle la sécurité routière dans son site, les seniors « représentent un enjeu spécifique de la sécurité routière« .
En effet, « ils étaient 886 à avoir perdu la vie sur la route en 2016, précise la même source, soit 25 % de la totalité de la mortalité routière alors qu’ils ne représentent que 19 % de la population« .
Autres dangers…
Mis à part les éventuels décalages dans les codes de la route, il faut également tenir compte des altérations physiologiques qui viennent avec l’âge.
Celles-ci « portent essentiellement sur la vision, l’ouïe et la motricité, modifient progressivement l’aptitude à la conduite« .
Face à cela, les dangers ne viennent pas toujours au volant. Il faut rester prudent même en marchant dans la rue, car « les seniors sont surreprésentés dans la mortalité piétonne« .
En effet, « 52 % des piétons tués sont âgés de plus de 65 ans, pour une part dans la population de 19 %. Plus particulièrement, les plus de 75 ans et plus (52 décès en plus).«