Cette mauvaise nouvelle pour les automobilistes ! Les détails !

La rédaction
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Cette mauvaise nouvelle pour les automobilistes ! Les détails !
Cette mauvaise nouvelle pour les automobilistes ! Les détails !- © iStock

Ces derniers mois ont été marqués par une série de mauvaises surprises pour les conducteurs, notamment pour leurs portefeuilles. Café Babel fait le point sur la question.

3 points de plus avec le nouveau contrôle technique auto.

Comme indiqué en mai dernier par Que-Choisir, le contrôle technique automobile accueille deux nouvelles procédures d’inspection.

D’une part, l’appel automatique d’urgence et d’autre part, la collecte des informations relatives à la consommation de carburant.

Alors que cette première vérification peut donner lieu à une contre-visite, la seconde reste facultative.

L’ajout de la vérification du fonctionnement de l’appel automatique d’urgence (eCall) a fait grimper le nombre de points de contrôle requis lors du contrôle technique de 133 à 136, soit 3 points de contrôle supplémentaires selon le groupe SGS, propriétaire des centres de contrôle technique Sécuritest et Auto Sécurit.

Rappelons que l’eCall est obligatoire pour toutes les voitures neuves vendues depuis 2018.

Il permet en outre d’établir automatiquement un contact vocal avec les secours. Mais aussi de transmettre les coordonnées GPS de la position du véhicule en cas d’accident détecté par les capteurs intégrés au véhicule.

Si nécessaire, l’automobiliste peut également activer manuellement le dispositif, à condition que le système soit en état de fonctionnement. D’où l’intérêt de vérifier périodiquement son bon état lors du contrôle technique du véhicule.

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Sur les 13 éventuelles anomalies du système eCall, seule l’absence totale du système ou de l’un de ses composants sera tenue comme étant une défaillance majeure, entraînant une contre-visite et une obligation de réparation dans les deux mois.

Curieusement, énumère Que-Choisir, des problèmes tels qu' »une version incorrecte du logiciel, des soucis liés à l’allumage du témoin de dysfonctionnement du système eCall signalant une panne, un dysfonctionnement du signal GPS, ou un problème avec les composants audio seront classés comme des défaillances mineures », ne nécessitant ni contre-visite ni réparation.

Cette nouvelle appréciation ne manquera pas d’allonger la durée d’un contrôle technique. Un contrôle plus long aura vraisemblablement une incidence sur le prix.

« De toute évidence, il y a un coût supplémentaire pour les centres de contrôle technique à faire cette collecte, en termes d’explication client, car si vous rajoutez ne serait-ce que deux minutes pour un contrôle technique qui dure entre 30 et 45 minutes, cela a forcément un impact », Expliquait à L’Union, Geoffrey Michalak, directeur technique et formation au sein du groupe SGS.

« Il y aura probablement des augmentations de tarifs mais ce sera vraiment à la marge« . Poursuit-il. Mais ce n’est pas tout !

Cette nouvelle norme OBFCM actée par la Commission européenne.

Depuis le 20 mai dernier, les contrôleurs techniques ont commencé à consulter certaines données liées à la consommation de carburant du véhicule.

Le but de L’Union européenne, détaille L’UFC-Que-Choisir, est de chercher à « estimer, jusqu’en 2026, les différences de consommation entre les valeurs annoncées par les constructeurs automobiles et celles constatées en usage réel ».

« En cas d’écarts trop importants, les constructeurs fautifs devraient être sanctionnés ».

Pour cela, la nouvelle réglementation OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring, soit « mesure automatisée de la consommation de carburant ») actée par la Commission européenne impose aux constructeurs d’installer un logiciel qui enregistre les données de consommation.

Il s’agit de la consommation d’électricité pour les véhicules électriques ou hybrides rechargeables, et de la consommation de carburant pour les modèles thermiques.

Cette nouveauté s’applique à tous les véhicules mis en circulation depuis le 1er janvier 2021.

Le logiciel est également conçu pour mesurer « la distance totale parcourue depuis la mise en service du véhicule » ainsi que du « débit de carburant… ».

L’automobiliste peut refuser la collecte de données.

Néanmoins, le conducteur est en droit de s’opposer à la collecte et l’envoi des données. Avant de procéder au contrôle, le contrôleur doit impérativement avoir l’accord de l’automobiliste pour relever et transmettre les données.

En cas de refus de la part de celui-ci, un document spécifique doit être complété, daté, signé, et conservé en conjonction avec la copie ou le duplicata du procès-verbal remis à l’automobiliste.

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