Des nouveaux radars indétectables se multiplient sur toutes les routes de l’Hexagone. Les amendes vont pleuvoir de partout ! Gare à vous !
Des PV qui arrivent chez vous sans prévenir…
Il va être de plus en plus difficile pour les automobilistes de ne pas se faire flasher en cas d’excès de vitesse. Des nouveaux radars invisibles vont bientôt faire leur arrivée massive sur les routes de France.
Ces dispositifs invisibles opèrent en silence. En d’autres termes, vous ne serez même pas au courant que vous allez être sanctionné. Ces radars ne produisent en effet aucun flash lors de la capture d’image.
Ainsi, plusieurs conducteurs pourraient être pris au dépourvu lorsqu’ils recevront leur courrier officiel estampillé « Liberté-égalité-fraternité ».
Les radars ont généré près de 12,5 milliards d’euros en 20 ans.
Les radars automatiques ont célébré leurs 20 ans, le 27 octobre 2023. Si ces derniers sont aussi appréciés des services de contrôles routiers, c’est pour leur rentabilité.
« L’argent que ces dispositifs de lutte contre l’insécurité routière génèrent sert à désendetter la France, et aussi à améliorer la sécurité routière », souligne actu.fr.
Il sert à lutter « contre l’insécurité routière ou ses conséquences, avec des actions d’aménagement, d’entretien, et de prévention ».
« Les accidents corporels de la route ont coûté 46 milliards d’euros à la société française en 2021 », révèle la Sécurité routière.
Les radars incitent les automobilistes à conduire dans les règles en vue de « réduire le nombre d’accidents routiers« , et par conséquent, « de blessés et de morts sur les routes ».
« En 2002, on enregistrait 7 242 tués sur les routes contre 3 267 en 2022 soit 3 975 tués de moins et une baisse de plus de 45 %« , précise la Sécurité routière.
Cette somme sert également à « l’entretien et l’adaptation du parc des radars automatiques ».
De même qu' »à rénover le réseau routier, et l’aménager dans une logique sécuritaire, et à sécuriser les tunnels(…) ». Cet argent crée « des parcs de stationnement, aménage les carrefours, ou sécurise les accès aux transports en commun. «
Pour rappel, le premier radar automatique avait été inauguré par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, au courant de l’année 2003.
« En 20 ans d’existence, les radars ont rapporté quelque 12,5 milliards d’euros à l’État, selon 40 millions d’automobilistes (un chiffre qui selon actu.fr, n’a pas souhaité confirmer la Sécurité routière).
4447 radars en tout dans toute la France ce mois d’octobre 2023.
Au 20 octobre 2023, le parc des radars automatiques en France métropolitaine est à « 3287 appareils automatiques, 4447 en comptant les voitures radar ».
« Embarqués dans les voitures de patrouilles banalisées, mobiles et réputés indétectables, les appareils de contrôle s’offrent une rentabilité redoutable : sur les seules départementales RD14 et la RD63, au niveau des communes de Commeny et du Bellay-en-Vexin dans le Val-d’Oise, rapporte le site Actu.fr, ce sont 152 excès de vitesse qui ont été relevés en cinq jours. Une prise record. », peut-on lire.
Ces radars invisibles inondent la France.
Avant cela, ces radars mobiles n’étaient présents que dans huit des douze régions de France métropolitaine. Désormais, ils sont en service dans les quatre régions restantes.
Les routes d’Île-de-France, d’Occitanie, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Provence-Alpes-Côte d’Azur doivent maintenant être vigilantes.
Les véhicules banalisés équipés de ces radars peuvent les utiliser à l’arrêt (sur les quatre voies dans tous les sens de circulation) et en roulant (sur les trois voies dans tous les sens de circulation). Les automobilistes de deux-roues ne sont pas exemptés, car ces radars ont également la capacité de les sanctionner.
Plus d’une dizaine de voitures peuvent aujourd’hui accueillir le dispositif. Les Peugeot 308 et 508, la Citroën Berlingo, la Ford Focus, la Golf 7, les Volkswagen Passat 7 et 8, la Seat Leon, la Skoda Octavia, et bien d’autres encore – la liste est étendue et ne cesse de s’allonger.
Depuis la rentrée, ces radars invisibles ont commencé à être déployés sur toutes les routes départementales du Tarn-et-Garonne, mais aussi dans le Val-d’Oise.