Ce nouveau moteur diesel à faibles émissions de Renault Group risque de ralentir l’émergence des voitures électrques en France. En effet, il faut savoir que ce moteur diesel à combustion inédite pourrait bien être la meilleure alternative à la mobilité électrique.
Ce moteur diesel à faibles émissions mis au point par Renault
La division Horse de Renault Group – consacrée aux activités thermiques –annonçait cette année, « la signature d’un partenariat avec le groupe Dumarey (anciennement Punch Torino, le spécialiste de la mécanique) » concernant « la modernisation de motorisations diesel » en vue de la norme Euro 7.
« Dans le cadre de cet accord, Horse et Dumarey Automotive Italia co-développeront le moteur turbo-diesel quatre cylindres de 2.0 litres (M920) phare de Horse avec transmission manuelle, le préparant aux applications de traction avant Euro 7 et de traction arrière Euro 6 », précise un communiqué du groupe.
Ces véhicules prochainement dotés de ce nouvel bloc moteur
Ce nouveau bloc moteur équipera les fourgons compacts Renault Trafic et Nissan Primastar (anciennement Nissan NV300).
Ce dernier est également destiné à d’autres modèles de marques étrangères partenaires de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Comme d’ores et déjà précisé par les deux entreprises dans un communiqué commun paru plus d’1 an auparavant, « Punch pourra acheter, utiliser et vendre les moteurs diesel quatre-cylindres actuels et futurs de Renault » pour les véhicules utilitaires légers dans son usine de Cléon (Seine-Maritime) à partir de 2025.
«Des carburants à faible teneur en carbone »
Ce premier partenariat, précisent les deux parties, « jette les bases de futures coopérations potentielles » sur « les carburants à faible teneur en carbone » et particulièremment les moteurs à combustion interne d’hydrogène.
Rappelons que le groupe Dumarey avait d’ores et déjà acquis une expérience en la matière par le biais de sa marque Hydrocells.
“Ce nouvel accord sera une grande réussite pour les deux entreprises”
La plupart des constructeurs étant plutôt convaincu par la technologie de la pile à combustible alimentée en hydrogène, seuls quelques-uns ont misé sur ce bloc moteur.
C’est le cas du HUV du jeune constructeur franco-marocain NamX pour son HUV. Plus expérimentée sur le marché, on retrouve le constructeur japonais Toyota.
“Je suis convaincu que ce nouvel accord sera une grande réussite pour les deux entreprises”, se félicite M. Haettel. Pierpaolo Antonioli, directeur de la technologie du groupe Dumarey.
Pour Patrice Haettel, “Il n’y a pas de solution unique pour un avenir durable. Comme tout n’est pas dit, Renault s’engage à mettre sur le marché des produits de haute qualité et efficaces qui répondent aux attentes des clients. »