Mauvaise nouvelle pour les voyageurs ! Cette décision européenne impose à nouveau cette restriction déjà abandonnée par plusieurs aéroports. Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Avion : cette restriction sur les bagages en cabine de nouveau à l’ordre du jour à partir de septembre prochain
« À compter du 1ᵉʳ septembre au plus tard, précise un article du journal Le Monde, les aéroports devront de nouveau exiger des passagers qu’ils ne se munissent pas de bouteilles de plus de 100 millilitres et qu’ils les extraient de leurs sacs au moment des contrôles de sécurité ».
Et pourtant, ces derniers mois, peut-on y lire, « les voyageurs qui prenaient l’avion n’avaient plus forcément besoin, en passant les contrôles de sécurité des aéroports, de sortir de leurs valises de cabine leurs ordinateurs ou tablettes en tout genre, ni leurs flacons de shampooing, parfum et autres tubes de crème ».
« Mieux, souligne encore nos confrères du Monde, ils pouvaient même y transporter des contenants de toutes tailles, sans risquer de se les voir confisquer ou d’être obligés de mettre leur bagage en soute ».
Une évolution déjà adoptée par plusieurs aéroports
Ce « progrès pourtant fort appréciable » a été possible grâce aux « nouveaux scanners de détection des explosifs (EDS Cabin) qu’ont achetés certains aéroports ».
C’est le cas par exemple de celui de Francfort en Allemagne ou de Schiphol à Amsterdam (Pays-Bas).
Les aéroports de Paris-Orly, Paris-Charles de Gaulle et certains terminaux en Italie, Lituanie, Suisse, Malte, Islande, Angleterre ou encore Norvège ont également mis en place ces scanners C3.
Pourquoi faire machine arrière ?
« Il existe des producteurs [de ces scanners] de différentes nationalités, dont américaine, et les décisions européenne et française s’appliquent à l’ensemble des équipements, qu’ils soient d’origine chinoise, américaine ou autre », explique BFM Business.
« On a eu des remontées d’aéroports dans certains États membres, qui corroboraient ce que les Américains et les Britanniques avaient également constat : dans certains cas, très rares, au-dessus d’une certaine quantité de liquide, [ces dispositifs] détectent mal les explosifs« , précise la Commission européenne auprès du Monde.
Une décision non définitive
La DGAC fait par ailleurs état d‘ »une difficulté technique sur ce type d’équipement qui devrait trouver une solution dans les mois à venir ».
Les aéroports britanniques, dont Londres-City, Londres-Southend et Birmingham, avaient déjà réintroduit la règle des 100 ml en juin dernier. Cette restriction est de nouveau en vigueur à compter du 1ᵉʳ septembre 2024.
« La décision devrait donc avoir un caractère temporaire et non définitif », assurait toutefois la DGAC.