Une mauvaise nouvelle vient encore de tomber… Et pour cette fois, elle touche tous les automobilistes. Les Belges ne font pas exception. On vous aide à y voir plus clair dans les prochaines lignes de notre article.
« TotalEnergies maintient le plafonnement du prix de tous ses carburants pour tout 2024″
Comme annoncé ce mercredi 18 octobre 2023 par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, « TotalEnergies maintient le plafonnement du prix de tous ses carburants à 1,99€ le litre pour tout 2024″.
Un engagement que le locataire de Bercy qualifie d’ailleurs, d »une vraie protection », d’autant plus qu’il concerne « toutes les stations« . Plutôt une bonne nouvelle pour le portefeuille des conducteurs.
« Une nation avance quand tout le monde collectivement fait des efforts« , se réjouit le ministre de l’Economie.
« Pourquoi avons-nous décidé cela? Nous l’avons décidé parce que franchement, à un moment donné, il faut aussi réconcilier notre entreprise avec l’opinion publique« , a fait savoir mardi Patrick Pouyanné, depuis Londres, à l’Energy Intelligence Forum.
« Nous avons eu un débat la semaine dernière sur la taxation des raffineries. J’ai dit au gouvernement: écoutez, si vous taxez les raffineries, pourquoi devrais-je soutenir le public à travers mon plafond des carburants? Que préférez-vous ? Au final, ils ont choisi qu’il fallait continuer avec le plafonnement (…). Parce que nous agissons directement pour leurs citoyens », expliquait en détail le PDG de groupe pétrolier.
Les tarifs ne repartiront-ils pas à la hausse à cause de la crise au Proche-Orient ?
Voilà trois semaines que les prix des carburants baissent… De quoi soulager les automobilistes.
Dans la foulée, estiment nos confrères de franceinfo, ne doit-on pas tout de même craindre que les tarifs puissent repartir à la hausse avec la crise au Proche-Orient ?
« Tout dépendra de ce qu’il se passe, rétorque Bruno Le Maire. Si la crise reste locale, les conséquences seront locales », assure-t-il auprès de RTL.
« Aujourd’hui, on le voit, les conséquences sont limitées. Si demain, avance le ministre, vous avez une extension du conflit dans la région, vous aurez naturellement des conséquences beaucoup plus lourdes, en particulier sur les prix de l’énergie. »
Autoroutes en France : cette hausse qui va toucher tous les conducteurs !
Mais comme on dit, une bonne nouvelle en cache toujours une mauvaise. Cette fois, cette mesure concerne tous les automobilistes qui roulent en France. En effet, les autoroutes vont bientôt devenir encore plus chères.
Dans le cadre de la transition écologique, le projet budgétaire de 2024 annonce l’introduction d’« une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports ».
Le gouvernement soutient que les sociétés autoroutières ne pourront pas transférer cette taxe aux automobilistes, bien que cette affirmation soit contestée, notamment par Vinci.
Selon les estimations du ministère de l’Économie, cet impôt « sur les infrastructures de transport de longue distance » devra rapporter 600 millions d’euros par an dès 2024.
« Je veux rassurer tout le monde, prévenait d’emblée Clément Beaune auprès de l‘AFP, la taxation des concessionnaires d’autoroutes ne se répercutera pas sur les péages, qui sont fixés par contrat et validés par l’État ».
Sauf que Vinci Autoroute tient un discours « radicalement différent ». Le président de l’entreprise, Pierre Coppey, affirme qu’une augmentation des taxes provoque « inévitablement une hausse des tarifs des péages ».
De plus, « en cas de modification, de création ou de suppression (…) d’impôt, de taxe ou de redevance spécifique aux sociétés concessionnaires d’autoroutes« , les concessions ont droit à « des mesures de compensation, notamment tarifaires », avait d’ores et déjà évoqué le Conseil d’Etat.
“Une violation de la parole de l’État” !
Pour Vinci, ce projet de taxe est « contraire à la lettre et à l’esprit des contrats de concessions, notamment ceux signés entre l’Etat concédant et les sociétés concessionnaires d’autoroutes (…) et entend utiliser toutes les voies de recours ».
Sans compter que cette mesure “serait non seulement une violation de la parole de l’État” mais “un contre-sens à un moment où il est urgent d’investir pour décarboner la route”, abonde-t-il à l’AFP.