Les tensions reprennent après cette nouvelle provocation de Huawei, les Etats-Unis entendent durcir les règles. Pékin riposte.
Après la provocation de Huawei, les États-Unis montent au créneau !
L’annonce de la MateBook X Pro, équipée par un processeur Intel ravive la tension entre les États-Unis et Huawei. « La nouvelle a fait grincer des dents au pays de l’Oncle Sam« , rapporte La Tribune.
Cette incursion de Huawei sur le marché des ordinateurs portables ne risque pas de passer inaperçue.
Elle a d’ailleurs provoqué un déferlement de critiques de la part des législateurs républicains aux USA. Compte tenu des sanctions en cours, ces derniers pointent du doigt la légalité des ventes de puces d‘Intel à l’entreprise chinoise.
Il faut savoir que Huawei figure depuis 2019 sur une liste de restrictions commerciales américaines pour avoir violé les sanctions imposées à l’Iran.
Une licence controversée…
Cette situation a même conduit les fournisseurs de Huawei à obtenir des licences spéciales afin de continuer à expédier des puces au groupe chinois.
L’administration Trump aurait délivré une licence à Intel lui permettant « d’envoyer des processeurs à Huawei pour une utilisation dans des ordinateurs portables depuis 2020« .
La présentation de la MateBook X Pro, dotée d’un processeur Intel ne manque pas de surprendre Mike Gallagher et Michael McCaul.
Comment-selon ces législateurs républicains- la technologie américaine continue-t-elle de bénéficier à Huawei, alors que des restrictions sont supposées être en vigueur.
De quand date ces tensions avec le groupe chinois ?
« Les Etats-Unis ont interdit Huawei de s’approvisionner en technologies américaines« , il y a cinq ans de cela. Et pour cause : le groupe chinois a été accusé d’espionnage pour le compte de Pékin.
De quoi pousser l’administration Biden à revoir les politiques commerciales en cours et à serrer la vis.
« L’utilisation par Huawei d’une puce avancée de SMIC dans son téléphone, en août dernier » a fait couler beaucoup d’encre.
Son « Mate 60 Pro avec un processeur 5G maison, le Kirin 9000, doté d’une finesse de gravure de 7 nanomètres » a d’ores et déjà entraîné un vif débat.
En effet, les sanctions américaines ne permettaient la commercialisation que des terminaux 4G.
Certains se sont posés de question sur comment le groupe chinois avait réussi à développer de telles puces « sans contourner les interdictions ».
« La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les droits et intérêts des entreprises chinoises ».
« Les États-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l’export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques », a fait savoir un porte-parole du ministère chinois du commerce.
Il prévient de ne pas accepter de se laisser faire. « La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ».