Seul un génie trouvera la solution à ce test de logique QI en moins de 18 secondes. Et vous ? Combien de temps vous faudra-t-il pour résoudre ce casse-tête ? On vous décrypte tout dans les lignes qui suivent…
« Il y a une recrudescence de consultations pour une évaluation du QI ».
« Il y a en ce moment une recrudescence de consultations pour une évaluation du QI. La grande majorité des demandes provient de parents qui désirent savoir— c’est la nouveauté — si leur enfant est ‘surdoué’ car il a de mauvais résultats à l’école, est indiscipliné, s’ennuie en classe, ou est très brillant. », explique une psychologue.
« Le QI n’est pas une « quantité d’intelligence » absolue innée mais une donnée statistique« , précise sciencesetavenir.fr.
« Il n’a pas de valeur en soi et doit faire partie d’une évaluation globale par un professionnel formé à cela« , note le psychologue Robert Voyazopoulos, chargé d’enseignement à l’université Paris-Y.
« Si vous vous contentez de donner le score final, martèle la spécialiste de départ, l’enfant repart avec une étiquette sur le front ‘surdoué’ ou ‘idiot’. Cela peut faire des ravages dans une famille ».
Tests de QI Wechsler.
« Réduire l’intelligence au seul QI serait une erreur, peut-on lire dans l’article « le QI, mesure pertinente mais incomplète » du magazine La Recherche. D’autres composantes sont essentielles, à savoir par exemple la créativité.
« Comment mesure-t-on les capacités cérébrales humaines ? », s’interroge un lecteur de Sciences et Avenir, sur la page Facebook du magazine. Selon la petite enquête menée par la journaliste Elena Sender, il faut absolument passer par la valise brevetée de tests de QI Wechsler.
Ce test comportant « dix unités d’exercices » s’accomplit sur une, deux voire trois séances. Il s’agit selon Sciences et Avenir, d’un « véritable marathon éreintant pour le cerveau(…) Rien à voir avec les évaluations que l’on peut bâcler en trente minutes sur Internet ».
Test de logique QI : seul un génie trouvera la solution à ce problème en moins de 18 secondes
Ceux qui souhaitent mettre leurs neurones à l’épreuve peuvent toujours s’essayer à cette énigme mathématique. Ce genre de casse-têtes mathématiques peut conduire à de meilleures compétences en prise de décision dans plusieurs aspects de votre vie.
Le test consiste à trouver le dernier chiffre de cette suite logique : 8, 3, 11, 14, 25, ?. Attention, vous avez moins de 18 secondes pour résoudre l’énigme.
Si le délai est écoulé et que vous n’ayez toujours pas la solution,
ne descendez pas encore (pour ne pas voir la réponse, NDLR). Prenez quelques minutes supplémentaires pour avoir une idée de vos limites.
Si vraiment vous êtes bloqué alors là, il n’y a pas le choix. La solution se trouve en effet être le chiffre 39. On vous explique comment y parvenir ?
Évidemment, la réponse repose sur une règle qui consiste à additionner : 8+3=11; 3+11=14; 11 + 14 = 25 et enfin 14 + 25 = 39.
Encore une fois, n’oubliez pas que le « vrai test » pour mesurer le QI est celui des tests Wechsler, « reconnus officiellement à l’international ».
« Singulariser son enfant est une stratégie sociale »
Pour Wilfried Lignier, sociologue au CNRS, il estime « un peu fou de prétendre de ses enfants qu’ils sont intrinsèquement et psychiquement plus intelligents, grâce à un cerveau particulier qui leur permettrait de réfléchir différemment et plus vite, fait-il allusion aux HPI(…) La question n’est pas de remettre en cause l’existence de niveaux intellectuels différents(…) Le cerveau étant plastique, plus les gens seront entraînés, plus ils seront forts ».
« Singulariser son enfant, avance-t-il, est une stratégie sociale compréhensible : c’est chercher à obtenir le meilleur pour l’enfant, et pour l’avenir de la famille(…) Ce que je trouve dérangeant avec ce diagnostic HPI, c’est son caractère inégalitaire. Il faut pouvoir payer le psy, lire les livres et les sites internets qui permettront de s’approprier le diagnostic, se sentir autorisé à produire le test face aux enseignants. Dans ces conditions, le diagnostic HPI fonctionne forcément au profit des familles les plus favorisées, qui cherchent à avoir encore plus la main sur l’École publique, sur l’éducation d’État. Quitte à lui faire renier sa propre logique : reconnaître une forme d’excellence non reconnue par l’évaluation scolaire… », dénonce l’auteur de La petite noblesse de l’intelligence (éditions La Découverte).