Il n’y aura pas de baisses de prix : le patron des supermarchés Leclerc annonce une année difficile pour 2024

« Il n’y aura pas de baisses de prix » : le patron des supermarchés Leclerc annonce une année difficile pour 2024

La rédaction
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« Il n’y aura pas de baisses de prix » : le patron des supermarchés Leclerc annonce une année difficile pour 2024 !-© Getty images

Les consommateurs ne sont pas près de voir le bout du tunnel avec cette mauvaise nouvelle qui vient de tomber. Le patron des supermarchés Leclerc annonce une année difficile pour 2024. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous fait le point sur la question.

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« Il n’y aura pas de baisses de prix » : le patron des supermarchés Leclerc annonce une année difficile pour 2024

Alors que les baisses de prix des paniers de courses sont attendues au tournant, les Français ne sont pas au bout de leurs peines. Et pour cause : Michel-Édouard Leclerc a été clair lors de son passage sur BFM Business, en octobre dernier, « Il n’y aura pas de baisses de prix en 2024», assurait-il.

Le président d’E.Leclerc reproche surtout au gouvernement « son manque de réactivité pour réguler les prix alimentaires ».

«C’est évident qu’il aurait fallu, dès le printemps, que les pouvoirs publics nous fassent signer une charte […] pour créer le cadre juridique pour négocier et faire profiter aux consommateurs des premières baisses de cours sur les marchés mondiaux», argue Michel-Édouard Leclerc.

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« On a perdu beaucoup de temps, regrette-t-il, aujourd’hui, on va anticiper les négociations d’un mois et négocier dans un temps très court ».

«Je ne connais pas, sauf marginalement, des marchés qui vont baisser. Tout le monde a des hausses de coûts à faire valoir. Les premières conditions générales de vente qu’on nous propose pour 2024 sont en hausse », surenchérit le patron des centres E. Leclerc.

« De très fortes hausses de 5 à 25% », selon Michel-Édouard Leclerc.

Sans compter, ajoute le professionnel, que les industriels viennent aux négociations commerciales « avec des demandes de très fortes hausses allant de 5 à 25% » et que les distributeurs s’engagent à essayer de modérer ces augmentations.

En matière de prix, souligne Michel-Edouard Leclerc, « Les industriels ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés en 2024 ». Dans la foulée, le patron de Leclerc espère pouvoir « ramener l’inflation des produits de consommation courante au niveau de l’inflation générale » dans son supermarché.

Pour tenter de maîtriser la flambée de prix dans les rayons des supermarchés, le gouvernement a introduit un projet de loi visant à avancer la date de clôture des négociations commerciales entre les grands industriels et les distributeurs pour 2024.

Cette avancée de la date de négociations commerciales changera-t-elle réellement quelque chose ?

« La date limite de clôture des conventions entre distributeurs et fournisseurs est ainsi avancée au 1er janvier, par rapport au 1er mars en règle générale. », rappelle senat.fr.

Si la mesure promet sur le papier d’accélérer les baisses des matières premières, plusieurs distributeurs font part de leurs doutes.

Rappelons que ce sont ces négociations annuelles qui fixent les conditions de vente (prix d’achat, calendrier promotionnel, place en rayon…) pour une grande partie des produits vendus en supermarché tout au long de l’année.

Ces négociations commerciales ne devaient initialement concerner que les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 150 millions d’euros.

Finalement, ajoute La Tribune, les députés ont voté un amendement imposant que ces dernières « aboutissent le 31 décembre pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 350 millions d’euros et le 15 janvier pour les autres ».

L’Assemblée nationale doit examiner les conclusions ce 14 novembre après-midi.

« Jeudi 9 novembre 2023, lors de son examen en séance publique, le Sénat a adopté, par 225 voix pour et 35 voix contre, les conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi portant mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation concernant les produits de grande consommation. », nous apprend le site senat.fr.

La prochaine étape consiste en l’examen du texte par l’Assemblée nationale ce
mardi 14 novembre après-midi.

Thierry Cotillard, patron du groupement Intermarché/Les Mousquetaires, a récemment évoqué la possibilité d’une augmentation des prix « entre zéro et quatre » pour cent.

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