Radars routiers : voici les marges d’erreur officielles

Découvrez toutes les marges d’erreur tolérées des radars en France pour ne plus vous faire flasher. Les détails.

Voici pourquoi certains radars flashent alors que d’autres non.

Avant d’aller plus loin, il faut savoir que cette marge d’erreur appliquée à la vitesse enregistrée par un radar change selon la vitesse, mais également selon le type d’appareil.

Autrement dit, certains dispositifs « flashent » tandis que d’autres ne le font pas, même pour une même vitesse réelle.

Ainsi, il est tout à fait possible de rouler jusqu’à 143 km/h sur une route limitée à 130 km/h sans être verbalisé, grâce notamment à ces marges d’erreur autorisées.

Pour en savoir plus, poursuivez la lecture des prochaines lignes de cet article. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous dit tout.

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Ce département français où il y a le moins de radars.

Actuellement, les radars sont au nombre de 4 530 (fixes et mobiles) à surveiller les routes, en France. Tous les départements du pays sont désormais munis de radars automatiques.

Selon l’édition du soir d’Ouest-France, la Guyane « compte le moins de radars, avec seulement huit bornes de contrôle automatique » alors que ces dispositifs se concentrent en région parisienne.

Leurs emplacements se font principalement sur « les routes où l’accidentalité est élevée, où le risque est accentué, du fait de conditions particulières de circulation et d’aménagements, et où les contrôles sont difficiles à réaliser avec des moyens humains », explique le ministère de l’Intérieur à l’édition du soir.

Il en va de même pour les radars embarqués dans les voitures privées.

Où vont nos amendes ?

Saviez-vous que les radars automatiques ont rapporté 859 millions d’euros en 2021 sur le nombre d’amendes. 11,5 % de ces amendes ont servi à renflouer le désendettement de l’État. Les 88,5 % restants ont été utilisées pour lutter contre l’insécurité routière.

Cette deuxième enveloppe est ensuite divisée en trois parts : une part dédiée au fonctionnement des radars et des permis de conduire (41,6 %), une autre (55%) pour l’entretien des infrastructures, et la troisième(3,4%) injectée dans les établissements de santé.

Radars routiers : voici les marges d’erreur officielles

Sachant qu’aucun équipement n’est réellement infaillible, les autorités ont préféré intégrer « une marge dans le calcul de la vitesse retenue lors de chaque contrôle ». Une marge qui, comme le soulignent les textes officiels, s’applique « toujours à l’avantage du conducteur« .

Si les automobilistes l’appellent affectueusement la « marge de tolérance« , les forces de l’ordre préfèrent le terme plus technique de « marge technique ».

Pour tous les radars fixes, « cette marge est de 5 km/h jusqu’à une vitesse enregistrée de 100 km/h, et de 5 % au-dessus de 100 km/h« . Notons au passage que les voitures-radars stationnées ne sont pas concernées par cette règle.

A titre d’exemple, si la limitation de vitesse est fixée à 50 km/h, un automobiliste ne sera verbalisé qu’à partir d’une vitesse mesurée de 56 km/h, la vitesse retenue étant de 51 km/h après l’application de la marge, comme l’indique largus.fr.

En revanche, sur une autoroute où la limitation est de 130 km/h, l’amende ne tombera qu’à partir d’une vitesse enregistrée de 138 km/h, correspondant à une vitesse retenue de 131 km/h.

Les voitures-radars sont quant à elles, soumises à une marge d’erreur supérieure. Cette dernière atteint 10 km/h pour des vitesses enregistrées inférieures à 100 km/h, et s’élève à 10 % pour des vitesses enregistrées supérieures à 100 km/h.

Comme expliqué par la Sécurité Routière, « ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse ».