Vers une révolution des tickets-restaurant ? Le CNTR annonce une réforme majeure des tickets-restaurant. Voici sa nouvelle appellation… CafeBagdad vous donne tous les détails.
Cette bonne nouvelle pour plus de 5 millions de salariés
Bonne nouvelle pour les 5,4 millions de salariés détenteurs de tickets restaurant.
Les députés ont voté à l’unanimité une nouvelle prolongation de la dérogation permettant d’acheter tous leurs produits alimentaires avec ce titre (incluant l’achat des produits non consommables devant être préparés (farine, pâtes, riz, viande, etc.)… Et ce, pour encore deux années supplémentaires.
« Il s’agit d’éviter toute mauvaise surprise pour nos concitoyens lorsqu’ils iront faire leurs courses au supermarché le 2 janvier», soulignait la secrétaire d’État à la consommation Laurence Garnier, qui a promis de lancer une réflexion sur la réforme des titres-restaurant à partir de 2025.
« Il faut une réforme totale des tickets restaurant »
Le centre national des titres-restaurant (CNTR) est loin d’être enthousiaste à cette idée.
« Il faut une réforme totale de l’usage des tickets restaurant et ne pas uniquement reconduire une exception d’année en année », réagit lors d’une conférence de presse, Romain Vidal, trésorier de la Commission et représentant du collège des restaurateurs et assimilés au sein du CNTR.
L’organisme qui représente les organisations professionnelles et syndicales des employeurs, des salariés, des restaurateurs et des entreprises émettrices, propose par ailleurs d’augmenter la valeur faciale du ticket restaurant, sans toutefois en modifier le plafond de 25 €.
L’objectif est de permettre au consommateur de ne pas devoir rajouter (à chaque fois) de sa poche. « La part du ticket restaurant payée par l’entreprise pourrait alors passer de 55% aujourd’hui à 70%», explique Romain Vidal.
Le CNTR souhaite au passage la mise en place d’un double plafond pour la restauration et commerces de bouche, ainsi que les grandes surfaces alimentaires.
Les tickets-restaurant changent de nom…
« Nous avons des contacts, mais les portes des ministères s’ouvrent difficilement », indique Patrick Bouderbala, président de la Commission et représentant du collège des employeurs auprès du CNTR.
Avec l’inflation, les Français préfèrent confectionner leurs propres plats, et ne plus aller au restaurant. Pour Dominique Schelcher, « il faut suivre l’évolution (…) et l’appeler ticket-repas »... Une question de « bon-sens ».
Vers la dématérialisation des titres restaurants en 2026 ?
Elle ne paraît pas prête d’accepter les tickets sur les plateformes de vente en ligne. « Les titres restaurant sont un outil essentiel pour dynamiser les centres-villes. Ça fait peur quand on entend certains évoquer un usage sur Internet comme Amazon ou Alibaba», poursuit Patrick Bouderbala.