Les dégâts sont chiffrés à plusieurs millions d’euros. Il est difficile d’imaginer que des adolescents âgés à peine de 12 et 15 ans puissent commettre un tel acte, mais les violences, qu’elles soient verbales ou physiques, sont malheureusement devenues le lot des jeunes générations.
Une infrastructure publique saccagée par deux ados à la fleur de l’âge…
Le 30 octobre dernier, le maire de Franconville (Val-d’Oise), Xavier Melki, depuis son compte Facebook officiel, a informé ses administrés de la dégradation du gymnase municipal de sa ville.
Plafonds défoncés, lavabos brisés… et bien d’autres dégâts importants, ces actes de vandalisme auraient été commis par deux adolescents natifs d’une autre commune.
« Voilà le chef-d’œuvre d’individus qui ont entre 12 et 15 ans, hier soir, dans les sanitaires du CSL…« , écrivait-il, en postant une série d’images montrant l’ampleur du dégât.
Et de poursuivre : « Ils ont été retrouvés grâce à des bénévoles et nos agents présents sur site avant d’être interpellés par notre police municipale. Bravo et merci à eux« .
C’est aux parents de payer…
Il ne s’est pas arrêté là. Ne comptant pas laisser un tel acte impuni, l’édile prévoit de faire réparer les dégâts par les parents de ces deux adolescents.
« En complément de la plainte qui va être déposée, et bien que n’habitant pas la commune, les parents seront convoqués en mairie pour recevoir la facture qui inclura les frais des personnels mobilisés, le coût du nettoyage et les frais de remise en état« , a-t-il fait mention.
Le maire de Franconville d’ajouter : « Ce n’est pas au contribuable de payer quand il y a un tiers qui est identifié. C’est plutôt dans ce sens-là que je vois les choses« .
Et de réitérer encore : « Ce n’est pas à la collectivité de payer pour les dégradations de quelqu’un qui est identifié« , avant de conclure : « Tu casses, tu répares… »
Selon la mairie, le coût de la réparation est estimé à « plusieurs millions d’euros« .
Les contribuables soutiennent la décision du maire
Une décision soutenue par les Francovillois, comme en témoignent les commentaires qui ont suivi la publication du maire.
« Belle sanction ! J’hallucine , qu’ont ils dans la tête« , estime une contribuable. « Je suis choqué, je n’ai vraiment pas les mots…« , poursuit un autre.
Un autre encore d’ajouter : « J’espère surtout que les dégâts seront payés par eux, pas un centime par nous« .
Un comportement qui tend à se généraliser
« Mais où va le monde ? C’est quoi cette jeunesse ? » note un autre. En effet, de nombreux comportements de ce type ont marqué l’année 2024, sans parler des années précédentes.
Les actes innommables commis par une bande d’adolescents à la plage du Trottel, en centre-ville d’Ajaccio, durant l’été dernier, en sont une lamentable illustration.
« Depuis le début du mois de juillet, cette bande de jeunes des quartiers a investi la plage ! En plus de laisser leurs détritus à même le sol, faisant ressembler notre petit coin de paradis à une déchetterie, ils nous insultent et se croient tout permis », confiait une habitante du quartier du Trottel dans les colonnes du JDD.