La dette de l’État pousse-t-elle à réinstaurer des taxes oubliées comme celle sur les chiens et les vélos ? On vous fait le point.
60 Milliards d’euros d’économies
Le gouvernement Barnier indique avoir besoin de 60 milliards d’euros pour ramener le déficit à 5% du PIB en 2025. L’exécutif travaille à trouver un équilibre entre la baisse des dépenses et la hausse des recettes.
Alors que les rumeurs vont bon train concernant l’éventuel retour de la taxe d’habitation sur les résidences principales, l’idée d’un impôt sur les chiens et des taxes sur les vélos pourraient venir alourdir vos factures.
Des impôts qui paraissent insolites, mais qui ont bel et bien existé auparavant. Et si le gouvernement y repense, ces taxes pourraient bien faire la différence sur les comptes de l’État.
Gouvernement Barnier : vers le retour de la taxe sur les chiens et les vélos ?
Jusqu’en 1959, la France appliquait « une taxe annuelle sur les vélos ». Comme souligné sur le portail actu.fr, « une loi d’avril 1893 » obligeait les propriétaires d’un « vélocipède ou appareil analogue » de s’enregistrer auprès de la mairie et « d’appliquer une plaque sur le cadre des vélos ».
La plaque s’est fait substituer par un timbre fiscal depuis 1943. La taxe a été supprimée en 1959. Il s’élevait à l’époque à 10 francs par an.
Les communes en France percevaient une taxe sur les chiens avant sa disparition à la fin des années 1970. Son instauration visait à « décourager la possession des chiens afin de réduire le nombre d’accidents qu’ils causaient ».
Cette taxe a failli de nouveau être instauré courant 2000 à la demande de cinq élus pour financer les opérations de nettoyage des crottes des espaces publics. Elle devait s’élever à 75 euros par an et par chien.
Si sa mise place a finalement été écartée, c’était par peur de provoquer des abandons en chaîne.
L’industrie de l’alimentation pour chiens et chats a également souligné sa large contribution à l’excédent commercial de la France et qu’il ne serait contre-productif pour l’économie nationale « de briser une dynamique ».
Une taxe plus insolite…
Saviez-vous qu’au lendemain de la Révolution française, le gouvernement taxait le nombre de fenêtres ? C’est pourquoi « certaines demeures ont des fenêtres murées pour payer moins cher ».
Comme on peut lire sur actu.fr, « cette taxe sur les portes et fenêtres a vécu jusqu’à la première Guerre mondiale ».
Cela confirme que la réputation de l’Hexagone d’être « la championne du monde de la créativité fiscale ». La France compte « pas moins de 360 impôts et taxes en vigueur »