Une forte augmentation du prix de l’électricité attend les Français en 2026

La rédaction
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Une forte augmentation du prix de l'électricité attend les Français en 2026
Une forte augmentation du prix de l'électricité attend les Français en 2026 !-© Getty images

Une nouvelle étude annonce la multiplication par cinq des factures d’électricité des consommateurs d’ici 2026 ! Plus de détails ici.

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Une forte augmentation du prix de l’électricité attend les Français en 2026

Dans l’étude commandée par l’Union française de l’électricité (UFE), rendue publique le 24 septembre dernier, le cabinet Colombus Consulting tire la sonnette d’alarme sur l‘envolée des tarifs de l’électricité pour 2026.

La baisse d’environ 10 % des factures des abonnés aux tarifs réglementés (TRVE) promise pour février 2025 ne s’inscrirait donc pas dans la durée.

Une hausse qui peut aller jusqu’à 1000 € supplémentaires

Cette flambée de la facture énergétique des particuliers pourrait aller jusqu’à 1.000 euros de plus par an.

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Cette envolée de prix se justifie principalement par le dispositif des certificats d’économie d’énergies proposées par les fournisseurs d’énergies.

Comme rappelé dans les colonnes de La Dépêche, ce dispositif mis en place en 2006 oblige les fournisseurs à financer des travaux de rénovation énergétique chez leurs clients afin d’atteindre les objectifs nationaux de réduction de la consommation énergétique.

Malheureusement, les coûts qui y sont engagés sont répercutés sur les factures des consommateurs.

« S’il conduit actuellement à une hausse de 200 euros en moyenne sur la facture annuelle d’un ménage, son impact pourrait être multiplié par cinq » en 2026, rapporte Le Parisien.

Selon les estimations effectuées par la Direction Générale Énergie et Climat (DGEC), le coût des CEE pour un ménage français pourrait atteindre « entre 450 à 912 euros par an toutes énergies confondues (électricité, gaz, fioul ou carburant) ».

Objectifs de sobriété

Ces nouveaux objectifs de sobriété imposés aux acteurs du secteur visent à permettre à la France d’atteindre « l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050, ainsi qu’une baisse de 55 % de nos émissions de CO2 d’ici à 2030« , indiquait auprès du Parisien, Nicolas Goldberg, expert en énergie de Columbus consulting.

« Nous l’Europe, on veut juste être vertueux et montrer l’exemple. On ne veut pas être innovants ni protectionnistes, et on tue nos entreprises », partage son avis, Joëlle Dago-Serry dans les Grandes Gueules.

« Je n’attends pas beaucoup de Michel Barnier sur le plan national, mais c’est un fin connaisseur de l’Europe et je l’attends sur ce dossier, pour qu’il aille taper sur ces normes et ces règles« , ajoute-t-elle sur RMC et RMC Story.

La Cour des comptes demande la « suppression des CEE »

La Cour des comptes a, elle aussi, récemment invité « à la réforme voire à la suppression des CEE ». Pour les sages de la rue Cambon, « les résultats affichés surévalueraient les économies d’énergie réalisées en 2022 et 2023 ».

Selon l’institution, le dispositif pèse sur les ménages ainsi que les entreprises du secteur tertiaire, sans preuve bien concrète de « la réalité des économies obtenues ».

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