« Ni Leboncoin ni la police ne peuvent m’aider et ma banque est restée tout aussi sourde à ma demande » : une victime d’arnaque raconte avec amertume sa mésaventure en perdant une centaine d’euros avec un objet de valeur.
Se méfier des arnaques ne protège pas toujours…
Quel que soit le nom de la plateforme que vous choisissez pour acheter ou vendre un bien quelconque sur Internet, on conseille généralement de se méfier des arnaques.
Mais la méfiance ne vous mettra jamais totalement à l’abri, comme en témoigne le cas de ce Toulousain, informaticien de métier, qui a perdu énormément d’argent en vendant un smartphone sur Leboncoin.
Tout semblait normal
Pour financer la réparation de sa voiture, cet homme a décidé de vendre son téléphone, un Galaxy Z Flip 4 encore tout neuf, à 800 euros. Espérant trouver un acheteur rapidement, il explique : « J’ai mis une annonce sur Leboncoin, et aussi sur Facebook Market« , dans les colonnes de Femme actuelle.
Peu de temps après, une femme, se déclarant très intéressée par le smartphone, a pris contact avec le vendeur via Messenger. Sans négocier le prix, elle souhaitait même accélérer la transaction. Une situation qui arrangeait le Toulousain, pressé de recevoir son argent.
Restant méfiant, l’informaticien a tout de même « jeté un œil à son profil, histoire d’être rassuré. Il y avait des photos de ses enfants, de son mari, et même de leur mariage. Ça semblait vrai, alors je n’ai pas cherché plus loin« .
L’arnaqueur rassure sa victime
Pour rassurer sa victime, la femme lui propose de « faire un paiement sécurisé via Leboncoin« , se portant même volontaire pour régler les frais de port. Mis en confiance, le vendeur a baissé sa garde.
« Au total, la transaction s’élevait à 850 euros, frais de port compris« . Il reçoit ensuite un message sur Messenger pour soi-disant « confirmer le paiement« .
« Je ne me suis pas posé de question : j’ai cliqué dessus« . Quelques secondes plus tard, « j’ai reçu un mail semblant provenir de Leboncoin, avec son nom, le prix payé, le descriptif de l’objet, ainsi que l’adresse où envoyer le colis pour récupérer l’argent« .
« À aucun moment je me suis dit que la situation était louche. Deux heures après nos échanges, je suis allé à la poste pour déposer le colis. Le lendemain, j’ai bien reçu un SMS me confirmant que le colis avait été livré vers 12 h 40« .
La victime se rend compte…
Cependant, peu de temps après, « cette personne me recontacte » pour lui demander de payer « deux tickets Transcash (une carte prépayée rechargeable en ligne, ndlr) d’un montant de 150 euros chacun. Sans cela, elle ne pouvait pas récupérer le téléphone« .
C’est à ce moment qu’il a réalisé la supercherie, mais il était déjà trop tard. Bien que la police ait enregistré sa plainte, l’escroc se trouvait en Côte d’Ivoire.
« On m’a dit qu’il n’y aurait pas de poursuites, car il n’existe aucun accord avec ces pays pour mener des enquêtes« .
Du côté de Leboncoin, la transaction ayant été effectuée en dehors de la plateforme, celle-ci a décliné toute responsabilité. Quant à sa banque, « on m’a clairement fait comprendre que tout était de ma faute« .