Immobilier : À quand la reprise ? Comment évolue réellement le marché ?

La rédaction
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Immobilier : À quand la reprise ? Comment évolue réellement le marché ?
Immobilier : À quand la reprise ? Comment évolue réellement le marché ?-© Shutterstock

À quand peut-on espérer voir arriver une vraie reprise du marché de l’immobilier ? Le point sur la tendance actuelle.

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Vers une « forme de normalisation »

Comme observé par le réseau Century 21, le marché immobilier est en train de connaître « une forme de normalisation ». 

« Les volumes de ventes n’ont baissé que de 1,6 % pour les maisons et de 3,1 % pour les appartements », chiffre-t-il dans le cadre du bilan de son activité portant sur les neuf premiers mois de l’année, en comparaison à la même période de 2023.

Le marché immobilier, ajoute le principal réseau d’agences en nombre de transactions, « atterrit en douceur ».

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Immobilier : À quand la reprise ? Comment évolue réellement le marché ?

La reprise n’est certes pas encore à l’ordre du jour, « le recul des taux de crédit commence tout de même à produire ses effets« , peut-on lire dans les colonnes du journal Le Monde.

Rappelons que la Banque centrale européenne (BCE) a enclenché depuis juin dernier « un mouvement de baisse de ses taux », que les banques ne manquent pas de « répercuter désormais volontiers à leurs clients ».

Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, « le taux moyen des crédits immobiliers s’est établi à 3,6 % (et à 3,5 % pour les prêts sur 15 ans) en août, contre 4,2 % en décembre 2023″.

Plutôt que de parler d’une véritable reprise, estime la FNAIM, le terme adéquat pour qualifier la tendance actuelle serait plutôt un « rattrapage« . La capacité d’achat des acheteurs n’est toujours pas « restaurée« .

À quand alors la vraie reprise ? Quel sera l’élément déclencheur ?

« La vraie reprise, estime le principal syndicat professionnel des agents immobiliers en France, n’aura pas lieu avant 2025″.

D’après la FÉDÉRATION NATIONALE DE L’IMMOBILIER, le marché ne pourra retrouver son dynamisme que lorsque les primo-accédants auront une meilleure capacité d’achat.

Si une stabilisation des ventes pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année, le marché demeure en difficulté. En 2024, l’activité devrait encore reculer d’environ 8 à 10%.

Si la production de crédits se redresse depuis quelques mois, elle reste moitié moins élevée par rapport à ses niveaux historiques.

Les remboursements de crédits dépassant les nouvelles souscriptions, les encours continuent de baisser. Si une reprise est en cours, l’activité reste encore très faible.

Quid du marché du neuf par rapport à l’ancien ?

La baisse des taux incite certes à une décision d’achat, on est plutôt à un « stade de rattrapage, plutôt que de redémarrage« . La demande est encore modeste.

Le mal est beaucoup plus profond sur le marché du neuf que sur celui de l’ancien.

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