Polluants éternels dans leau du robinet : les conclusions de lenquête de Veolia

Polluants éternels dans l’eau du robinet : les conclusions de l’enquête de Veolia

La rédaction
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Polluants éternels dans l'eau du robinet : les conclusions de l'enquête de Veolia !-© iStock

La multinationale française Veolia, qui gère la distribution de l’eau du robinet pour un tiers de la population, a enfin rendu publics les résultats de ses analyses déterminant la teneur des polluants éternels – PFAS – présents dans l’ensemble de ses points de production d’eau.

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Veolia annonce des résultats « encourageants » sur la grande majorité de ses sites

Depuis novembre 2023, Veolia, qui ravitaille en eau potable plus de 20 millions de personnes en France, a mené une vaste campagne pour analyser la totalité de ses points de production d’eau dans le but de quantifier le taux réel des polluants éternels (PFAS) présents dans l’eau du robinet.

Parmi les 20 PFAS identifiées comme toxiques par l’Union européenne depuis 2020, avec un seuil limite fixé à 0,1 µg/L, les résultats de cette étude sont qualifiés d’« encourageants », a annoncé Veolia dans un communiqué de presse publié le mercredi 4 septembre dernier.

« 99 % sont conformes aux normes » de l’Union européenne

En effet, sur ses 2 400 points de prélèvements d’eau potable, « 99 % sont conformes aux normes concernant les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) », affirme l’entreprise.

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« Cette campagne a été réalisée en anticipant l’obligation des autorités sanitaires d’intégrer systématiquement ces paramètres dans leurs contrôles à partir du 1er juillet 2026 », explique Veolia.

« Les résultats que nous publions nous encouragent à redoubler d’efforts dans la lutte contre les polluants émergents tels que les PFAS », poursuit le groupe.

« Dans les cas de dépassement des limites de qualité, Veolia accompagne les collectivités dans l’information de leurs usagers sur la qualité de l’eau distribuée, ainsi que dans la mise en œuvre d’un plan d’action pour un retour à la normale », précise l’entreprise.

Dans quelle mesure cette norme établie pourrait-elle avoir un impact inquiétant sur la santé ?

Supposons que la quantité présente dans l’eau soit de 0,1 µg/L, conformément aux normes de l’UE.

N’est-il pas toujours nocif pour l’organisme d’ingérer cette substance, sachant qu’une personne buvant en moyenne 2 litres d’eau du robinet par jour en consommerait 73 µg en un an et 730 µg en 10 ans ?

Des molécules cancérigènes…

Communément appelés polluants éternels en raison de leur cycle de vie extrêmement long, les PFAS sont présentes dans de nombreux objets du quotidien comme les poêles en Téflon, les textiles, les emballages alimentaires, les produits d’hygiène, les substances anti-incendie, etc.

Cela explique leur forte présence dans les eaux de surface et souterraines.

Même s’il existe encore très peu d’études empiriques sur les impacts réels de ces molécules sur la santé humaine, toute la communauté scientifique s’accorde à dire qu’elles ont des effets délétères et certaines d’entre elles sont cancérigènes.

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