PEA, assurance-vie, SCPI… Ce à quoi il faut être attentif pour ne pas plomber la rentabilité de vos placements

La rédaction
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PEA assurance-vie SCPI... Ce à quoi il faut être attentif pour ne pas plomber la rentabilité de vos placements
PEA assurance-vie SCPI... Ce à quoi il faut être attentif pour ne pas plomber la rentabilité de vos placements !-© iStock

Du plan d’épargne en actions à l’assurance-vie en passant par les SCPI, « la structure des frais diffère sensiblement ». Il y en a de celle qui grignote « largement le rendement servi » par l’un ou l’autre de ces placements.

« Ce poste de coût qu’il faut absolument surveiller avant de souscrire »

Si ces frais ne constituent pas le seul critère de choix de ce genre de placement financier, « les conditions tarifaires ne sont pas neutres sur la performance future. Mieux vaut donc surveiller et examiner ce poste de coût avant même de souscrire », recommande sans fard, Xavier Prin, directeur marketing de BoursoBank.

En outre, il faut également avoir le réflexe de « comparer les tarifs du placement par rapport aux produits de la même catégorie« , est-il indiqué dans les colonnes des Échos.

« Ces frais qui grignotent l’épargne à l’entrée, au fil du temps ou à la sortie », méfiez-vous !

Comme alerté par le journal économique, « entre les promesses des promoteurs à la réalité du rendement, il y a souvent une différence. Les performances peuvent parfois être décevantes. Cette contreperformance peut être imputée à des frais exorbitants. Plus ou moins visibles, est-il souligné, ils grignotent l’épargne investie, à l’entrée, au fil du temps ou à la sortie ».

Résultat : c’est à se demander si « les sommes mobilisées ne servent (pas finalement) qu’à rémunérer les intermédiaires (plutôt) qu’à enrichir l’investisseur ».

PEA, assurance-vie, SCPI… Ce à quoi il faut être attentif pour ne pas plomber la rentabilité de vos placements

Les PEA peuvent vous facturer des frais de courtage et des droits de garde.

Dans un contrat d’assurance-vie, de nombreuses « couches de frais plus ou moins visibles » viennent s’additionner entre elles. Ce cumul de ponctions peut très vite venir « éroder le rendement final du placement ».

« Cette accumulation peut parfois être salée et atteindre jusqu’à 3 %. Ce montant n’est pas neutre, puisque c’est ce que rapporte actuellement le Livret A », analyse Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du site Good Value for Money.

Une assurance-vie peut en effet inclure des frais d’entrée, comme des frais de gestion annuelle, de gestion pilotée, de gestion pour l’UC actions et d’arbitrage.

Les fonds structurés comportent régulièrement des commissions de performance ainsi que des frais de structuration. Ces charges peuvent rapidement plomber le rendement de votre placement.

Des « néo-SCPI » revendiquent une absence de frais à l’entrée, tandis que la grande partie des sociétés facturent encore entre 8 % et 12 % de l’investissement.

« Ce cadeau à l’entrée est-il réellement une source d’économies significatives ? », s’interroge-t-on dans Les Echos.

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