Bagages cabines : gros changement en vue dans plusieurs aéroports européens, Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle concernés

Bagages cabines : gros changement en vue dans plusieurs aéroports européens, Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle concernés

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Bagages cabines : gros changement en vue dans plusieurs aéroports européens, Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle concernés !-© iStock

La donne change dans plusieurs aéroports européens ! À compter de cette date, les voyageurs se voient à nouveau appliquer cette (nouvelle) contrainte ! Une mesure qui ne risque pas d’en faire des heureux ! On vous explique tout à travers nos prochaines lignes.

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Des failles qui inquiètent la Commission.

La faute à qui ? À la technologie C3 EDSCB. Des failles ont en effet été détectées dans ces nouvelles technologies de détection installées au sein des aéroports concernés.

Après plusieurs mois de tests, révèle le rapport technique de la Commission européenne transmis en mai 2024 à la Conférence européenne de l’aviation civile (ECAC), les scanners de norme C3 ne s’avèrent finalement pas aussi efficaces que prévu.

Bagages cabines : gros changement en vue dans plusieurs aéroports européens, Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle concernés

Le logiciel utilisé par ces scanners ne peut malheureusement « garantir leur fiabilité pour les contenants dont le contenu est supérieur à 330 millilitres », rapporte le site euronews.com.

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Face à cette situation, la Commission réclame le retour à l’ancien système de contrôle à partir du 1er septembre 2024.

Autrement dit, les voyageurs qui passent par les aéroports européens devront une fois de plus s’en remettre à la règle des 100 ml pour les liquides en cabine. Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle font partie de ces aéroports.

Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls aéroports contraints à ce retour en arrière. Des mesures identiques ont été déjà prises par des aéroports britanniques, comme Birmingham ou encore Londres-City.

Une décision définitive ?

Si la mesure en agacerait plus d’un, la Commission a assuré qu’il ne s’agisse que de restrictions « temporaires » en attendant que « certains problèmes techniques soient résolus ».

Grâce à des images tridimensionnelles à haute résolution du contenu des bagages à partir de tomographies, ces scanners avancés peuvent facilement « détecter des composants explosifs dans toutes sortes de cosmétiques, de liquides ou d’appareils électroniques ».

Qu’est-ce que cela veut dire pour e passager ? Il n’est donc plus obligé d’ouvrir ses bagages ni de se débarrasser d’une partie de son contenu. Il lui suffit de passer par le détecteur de métaux.

« La sécurité n’est pas négociable »

« La sécurité n’est pas négociable, déclare Olivier Jankovec, directeur général du Conseil international des aéroports, qui défend les intérêts commerciaux des aéroports, c’est l’une des principales priorités des aéroports européens. Par conséquent, tous les aéroports se conformeront pleinement à la nouvelle restriction », confirme-t-il.

« Toutefois, les aéroports qui ont été les premiers à adopter cette nouvelle technologie sont lourdement pénalisés, tant sur le plan opérationnel que financier (leur coût étant huit fois plus cher,NDLR) (…) la décision d’imposer maintenant des restrictions significatives à son utilisation remet en question la confiance que l’industrie peut placer dans le système actuel de certification de l’UE pour les équipements de sûreté aérienne », poursuit ce dernier.

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