Automobilistes, gare à l’arnaque à la plaque d’immatriculation ! Conseils pour s'en protéger

Automobilistes, gare à l’arnaque à la plaque d’immatriculation ! Conseils pour s’en protéger

La rédaction
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Durée de lecture : 3 minutes
Automobilistes, gare à l’arnaque à la plaque d’immatriculation ! Conseils pour s'en protéger !-© Shutterstock

Le nombre des victimes de cette escroquerie ne cesse d’augmenter en nombre.
En 2022, dévoile l’équipe de RMC Conso, 22.000 automobilistes en tout ont été victimes d’usurpation de leur plaque d’immatriculation. Découvrez les bonnes pratiques à suivre pour se protéger de cette arnaque. La rédaction de CafeBagdad vous décrypte tout à travers les prochaines lignes de ce nouvel article.

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En quoi consiste le phénomène de doublette qui fait 22000 victimes par an ?

Cette arnaque, connue également par son autre appellation « doublette« , consiste tout simplement « à utiliser une plaque d’immatriculation déjà existante sur un autre véhicule ».

Les automobilistes immatriculés illégalement peuvent ainsi « commettre des délits routiers en toute impunité« . Et malheureusement, ce sont les (vrais) propriétaires de la plaque volée qui « reçoivent les contraventions à leur place. »

Automobilistes, gare à l’arnaque à la plaque d’immatriculation ! Conseils pour s’en protéger

Si le phénomène des doublettes est de plus en plus répandu, c’est notamment grâce à sa facilité de mise en œuvre. L’usurpation de plaque d’immatriculation a en effet augmenté de +62%, par rapport à l’année 2021.

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Comme rappelé par RMC Conso, aucun justificatif n’est demandé pour créer une plaque. De nos jours, plusieurs sites permettent d’ailleurs « d’en fabriquer en toute légalité, sans besoin de présentation de la carte grise du véhicule concerné ».

Les victimes de doublettes doivent porter plainte au plus vite. Par ailleurs, les automobilistes victimes devront contester l’amende.

Pourquoi faut-il absolument contester l’amende ?

« Si vous contestez l’amende, vous ne devez pas la payer. Si vous la payez, cela revient à reconnaître que vous avez commis l’infraction. », prévient service-public.fr.

La démarche devra être effectuée « dans les 45 jours qui suivent la réception de l’avis de contravention (30 jours lorsqu’il s’agit d’une amende forfaitaire majorée) ».

Lorsque vous déposez une plainte contre X pour « usurpation de [votre] plaque d’immatriculation », vous devez normalement recevoir un reçu de dépôt de plainte.

C’est grâce à ce dernier que vous pourrez ensuite contester le ou les procès-verbaux reçus. Une fois votre plainte déposée, ajoute RMC Conso, « le numéro d’immatriculation du véhicule est enregistré au fichier des véhicules volés (FVV). »

Ces justificatifs qu’il faut absolument délivrer.

« Joignez à votre contestation tous les justificatifs permettant de prouver que vous n’étiez pas sur le lieu de l’infraction (billets de train ou d’avion, tickets de péage, factures d’achats, facture d’hôtel, attestation d’employeur, témoignages…) », précise le site officiel de l’administration française.

En outre, « vous pouvez également demander l’attribution d’un nouveau numéro d’immatriculation et d’une nouvelle carte grise« , recommande le site service-public.fr.

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