Voici cette ville d’Europe où vous risquez le plus de mourir de la canicule, elle est en France

La rédaction
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Voici cette ville d'Europe où vous risquez le plus de mourir de la canicule, elle est en France
Voici cette ville d'Europe où vous risquez le plus de mourir de la canicule, elle est en France !-© Shutterstock

Cette ville en France est la plus vulnérable d’Europe face aux températures caniculaires. Le risque de mourir y est le plus élevé, révèle cette étude. Les experts décryptent…

Un phénomène qui va doubler d’ici à 2050

« Avec le changement climatique, la France fait malheureusement face à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses », précise Météo France.

« La fréquence des événements devrait (même) doubler d’ici à 2050« , s’inquiète-t-on.

Plus de 47000 personnes mortes de chaleur dans toute l’Europe

Comme révélé dans la revue Nature Médecine, le lundi 12 août dernier, « 47 312 personnes sont mortes de la chaleur en Europe entre juin et septembre », cite le journal Le Monde.

« Les 57,5 % de la mortalité due à la chaleur en 2023 sont imputables à deux épisodes survenus à la mi-juillet, entre le 10 et le 23, et à la fin du mois d’août, entre le 14 et le 27 », détaille Elisa Gallo, une postdoctorante italienne à l’Institut de Barcelone pour la santé mondiale (ISGlobal).

Sur les 35 pays européens étudiés par l’équipe de l’ISGlobal, il en ressort que « les taux de mortalité liés à la chaleur étaient les plus élevés dans le sud de l’Europe, notamment en Grèce, en Bulgarie et en Italie ».

En France, les canicules ont provoqué la mort « de plus de 5 000 personnes en 2023, soit des taux de mortalité de 70 morts pour un million d’habitants ».

Voici cette ville d’Europe où vous risquez le plus de mourir de la canicule, elle est en France

D’ailleurs, saviez-vous que Paris est la ville européenne où les personnes âgées sont « les plus à risque de mourir de chaud » ? C’est du moins l’enseignement tiré de l’étude parue le 16 mars 2023 dans l’édition consacrée à la santé planétaire de la revue scientifique The Lancet.

« On peut supposer qu’il y a une plus grande population défavorisée qui a du mal à se mettre à l’abri », tente d’expliquer Pierre Masselot, chercheur à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, l’un des auteurs de l’étude.

Mais sinon, souligne le chercheur, la faute est au phénomène d’îlots de chaleur urbains, «qui donnent des températures plus élevées dans la capitale qu’ailleurs en France sur la même vague de chaleur».

Qu’est-ce que l’ICU OU îlots de chaleurs urbains ?

« L’ICU se manifeste par des températures plus élevées en milieu urbain que dans les zones rurales environnantes », explique le site de Météo France. Ce phénomène est d’autant plus marquant la nuit et durant les fortes chaleurs.

La raison ? « En ville, la chaleur stockée est plus importante qu’à la campagne » en raison du « modèle d’urbanisation, de la carence de végétalisation ou d’eau dans les espaces publics, des hauts immeubles ou encore de la densité des murs » qui bloquent la circulation de l’air.

© meteofrance.com

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