Livret d'épargne populaire : ce qui arrivera au LEP le 1ᵉʳ août prochain

Livret d’épargne populaire : ce qui arrivera au LEP le 1ᵉʳ août prochain

La rédaction
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Livret d'épargne populaire : ce qui arrivera au LEP le 1ᵉʳ août prochain !- © iStock

Qu’adviendra du taux de rémunération du livret d’épargne populaire le 1er août prochain ? Outre une baisse de taux, 2 scénarios viennent s’ajouter à la table… On vous fait le point sur la question.

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Révision traditionnelle du LEP en août prochain

C’est le 15 juillet prochain que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, communiquera à Bercy, ses recommandations pour les six prochains mois concernant les taux de rémunération des livrets réglementés (Livret A, LDDS et LEP) applicables au 1ᵉʳ août 2024.

Si le taux du Livret A et de son cousin, LDDS, restera à 3 % net jusqu’au 31 janvier 2025, le sort du livret d’épargne populaire demeure jusqu’à présent, la « grande inconnue ».

Livret d’épargne populaire : ce qui peut arriver au LEP le 1ᵉʳ août prochain

1ᵉʳ scénario

Pour rappel, son « taux de rémunération est passé de 6 à 5 % le 1er février 2024″. À l’heure où l’on parle, trois scénarios se dessinent, d’après Moneyvox.

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Normalement, la Banque de France est chargée de calculer le nouveau taux du LEP tous les six mois selon une formule fixée par un arrêté du 27 janvier 2021.

Ce taux doit correspondre « au chiffre le plus élevé entre le taux technique du Livret A majoré de 0,5 point et celui de l’inflation en France » sur le dernier semestre.

Plutôt que le taux d’inflation (2,3%), c’est le taux technique du livret A ( 3,08 %, soit donc 3 %) qui va être retenu, cette fois.

Majoré d’un demi-point, « le taux du LEP devrait passer de 5 à 3,5 % au 1er août », précise Philippe Crevel.

2d scénario

Autre option : le statu quo ou une baisse du taux moins brutale. Il est peu probable que le gouverneur de la Banque de France prenne cette décision.

Néanmoins, il est en droit de déroger à la stricte application de la formule s’il estime que le nouveau taux à appliquer ne « préserver(a) pas globalement le pouvoir d’achat des épargnants », tel que stipulé par l’arrêté du 27 janvier 2021.

Passer de 5 à 3,5 % ne serait pas sans conséquence négative pour les titulaires du LEP, étant donné que l’on fait référence à des ménages aux revenus modestes.

Si François Villeroy de Galhau opte pour une dérogation, il pourrait proposer « de maintenir la rémunération du LEP à 5 % ou freiner la baisse du taux, en optant pour un taux intermédiaire à 4 % ».

C’est d’ailleurs le scénario du janvier dernier. Tandis que la formule de calcul affichait un taux à 4,10 %, le gouverneur a préféré fixer son taux à 5 % au 1er février « afin de donner un gain supplémentaire de pouvoir d’achat aux ménages modestes et de maintenir la capacité d’attrait de cet instrument » auprès des ménages français non encore détenteurs du produit.

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