Arnaques bancaires : voici comment vous pouvez désormais déceler les fraudeurs grâce à cet outil révolutionnaire

Arnaques bancaires : voici comment vous pouvez désormais déceler les fraudeurs grâce à cet outil révolutionnaire

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Arnaques bancaires : voici comment vous pouvez désormais déceler les fraudeurs grâce à cet outil révolutionnaire !-© iStock

Pour stopper la recrudescence des arnaques bancaires, cet outil de la Banque de France est votre meilleur allié pour débusquer les fraudeurs. On vous aide à y voir plus clair.

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Des clients confus et trompés…

« Ces dernières années, nous avons assisté à une multiplication des acteurs bancaires, particulièrement ceux proposant des services financiers 100 % digitale. Cela peut être une source de confusion pour les clients », estime l’avocate en droit bancaire au barreau de Paris, Aude Poulain de Saint-Père.

Arnaques bancaires : voici comment vous pouvez désormais déceler les fraudeurs grâce à cet outil révolutionnaire

La Banque de France sensibilise les consommateurs à consulter le REGAFI, ou sa liste noire qui comptabilise des milliers de sites frauduleux.

Certains d’entre eux sont légaux et réglementés, mais malheureusement pas tous.

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Dans un communiqué de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) paru ce début de semaine, les consommateurs sont invités à « vérifier systématiquement que (leur) interlocuteur est autorisé à proposer des produits bancaires ou des assurances ».

Pour cela, vous pouvez recourir à deux sites dédiés, mis à jour régulièrement : le REGAFI (registre des agents financiers) ainsi que le REFASSU (registre des organismes d’assurance).

Ces sites recensent effectivement toutes les sociétés « autorisées à exercer une activité bancaire ou financière pour le premier, d’assurance pour le deuxième ».

Le REGAFI répertorie des banques de l’acabit du Crédit Agricole comme des start-ups tel que Lydia.

« 414 nouvelles inscriptions durant le 2ᵉ trimestre 2024 »

« 414 nouvelles inscriptions ont été ajoutées à cette liste au cours du deuxième trimestre 2024 », révèle l’autorité administrative chargée du contrôle des secteurs de la banque et de l’assurance.

Vous n’avez qu’à « renseigner le nom de l’entreprise dans le moteur de recherche » afin d’obtenir les informations la concernant. Dès lors qu’une entreprise y figure, cela permet déjà de confirmer sa fiabilité.

Faites toutefois « attention à l’agrément qu’elle possède« , recommande Aude Poulain de Saint-Père pour le compte du quotidien Ouest France.

« Il faut être vigilant, car tous (les types d’agréments, NDLR) ne permettent pas les mêmes choses et ne protègent pas les clients de la même façon », explique l’avocate.

Le Crédit Agricole possède l’agrément d’un établissement de crédit, soit celui d’une banque lui permettant ainsi de « commercialiser tout type de service ».

Contrairement à Lydia qui se limite à être un « établissement de monnaie électronique, soit une entreprise réputée pour sa solution de virements instantanés gratuits ». Lydia ne pourrait donc « pas proposer de crédits à la consommation ».

Si une entreprise cherche à vous vendre un service financier, assurez-vous qu’elle dispose des agréments adéquats.

« 59 % usurpent l’identité d’un établissement ou d’un intermédiaire financier en France ou dans un autre pays de l’EEE»

Vérifiez également « que le site n’usurpe pas l’identité d’une entreprise connue ».

« 59 % usurpent l’identité d’un établissement ou d’un intermédiaire financier dûment autorisé à commercialiser de tels produits, en France ou dans un autre pays de l’Espace économique européen », ajoute cette autorité adossée à la Banque de France.

Ladite liste noire permet aussi d’effectuer une recherche en tapant l’URL d’un site ou une adresse mail.  S’il s’affiche, la prudence est de mise.

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