Il va désormais être difficile de magouiller les plaques d'immatriculation

Il va désormais être difficile de magouiller les plaques d’immatriculation

La rédaction
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Durée de lecture : 3 minutes
Il va désormais être difficile de magouiller les plaques d'immatriculation !-© iStock

Avec la fin de la vignette verte, les fraudes concernant les plaques d’immatriculation sont aujourd’hui en hausse. Une situation pour le moins alarmante incitant d’ailleurs l’association 40 millions d’automobilistes à proposer une loi visant à renforcer l’encadrement portant sur sa fabrication.

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« 2 fois plus de plaintes pour usurpation »

« Deux fois plus de plaintes pour usurpation ont été déposées en dix ans« , rapportent nos confrères de tf1info. En 1 an, cela correspond déjà à 22.000 plaintes enregistrées.

Il n’y a aujourd’hui aucun contrôle pour une demande de plaque d’immatriculation en ligne.

Il va désormais être difficile de magouiller les plaques d’immatriculation

Pour éviter de voir le nombre de fraudes augmenter, 40 millions d’automobilistes propose de durcir l’encadrement autour de la fabrication ainsi que de l’achat de plaques d’immatriculation.

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Cette loi fera « en sorte que doubler une plaque d’immatriculation devienne un parcours du combattant. »

La proposition de loi déposée ce mardi 4 avril 2024 à l’Assemblée nationale par Luc Geismar, député MoDem, « propose de rendre obligatoire la présentation de la carte grise du véhicule et d’une pièce d’identité du conducteur pour obtenir une plaque d’immatriculation », révèle un communiqué de l’association.

« On résoudra (ainsi) jusqu’à 95% des cas d’usurpation« 

Comme le veut cette proposition de loi, ce justificatif sera obligatoire aussi bien en magasin que sur un site Internet marchand.

« On résoudra avec ce système-là entre 90% et 95% des cas d’usurpation« , assure Luc Geismar. Selon l’élu, ce renforcement du contrôle mettra fin à l’«hémorragie des doublettes».

Ces professionnels qui n’ont pas attendu la proposition de loi pour agir

Certains professionnels du secteur confient d’ailleurs avoir pris les devants bien avant ce projet de loi. C’est le cas par exemple de Guillaume Drouillet, patron de « Carte grise café » à Brest.

« J’ai eu beaucoup de personnes qui sont venues parce qu’elles se sont fait voler leurs plaques (…) C’est un peu partout en France en fait (…) Dans la même semaine, autant de personnes pour de lusurpation de plaque comme ça (…), c’est quelque chose de très impressionnant« , raconte-t-il au micro de tf1info.

Pour remédier à la situation, il exige la carte d’identité de l’automobiliste et son certificat d’immatriculation à chaque fois qu’il doit imprimer une plaque d’immatriculation. C’est façon pour lui de vérifier l’identité de la personne concernée.

« Ceci est d’autant plus indispensable qu’à ce jour, tous les contrôles routiers passent systématiquement par le numéro de plaque d’immatriculation, à l’image du contrôle lié à l’assurance du véhicule, suite à la suppression de la vignette en avril dernier», estime Pierre Chasseray.

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