Même au parking, ce geste au volant est interdit et peut coûter cher

Même au parking, ce geste au volant est interdit et peut coûter cher

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Même au parking, ce geste au volant est interdit et peut coûter cher !-© iStock

La répression se durcit davantage avec l’utilisation du téléphone portable au volant. Depuis la décision prise par la Cour de cassation au mois de janvier 2018, l’interdiction ne se limite plus à un véhicule qui se trouve sur la route. Même les automobilistes à l’arrêt peuvent, depuis cette date, subir les mêmes sanctions. Explications.

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« 69% des Français utilisent leur smartphone en conduisant »

Textos, réseaux sociaux, internet… Le smartphone est l’un des appareils les plus utilisés dans nos sociétés post-modernes pour rester en contact avec le monde entier.

En France, selon le baromètre « AXA Prévention« , repris par le site securite-routiere.gouv.fr, la population passe « en moyenne 4h22 par jour devant leurs équipements numériques« .

Une pratique encore plus courante sur la route, car « 69% des Français utilisent leur smartphone en conduisant« , précise le site gouvernemental.

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Cela constitue un réel danger pour l’ensemble des usagers, puisque avoir un œil sur l’écran de son portable réduit de 30 à 50 % le champ de vision.

Pas toujours conscients des accidents qu’un tel geste peut provoquer, « 1 conducteur sur 4 avoue s’être déjà fait peur avec son smartphone au volant« , rapporte la même source.

Que dit le Code de la route sur le téléphone au volant ?

Le texte régissant la circulation, aussi bien en centre-ville, en zone périurbaine, sur les autoroutes qu’en campagne, est bien clair sur le sujet.

« L’usage d’un téléphone tenu en main en conduisant est interdit (activation de toute fonction par le conducteur sur l’appareil qu’il tient en main)« , indique securite-routiere.gouv.fr.

« Est également interdit, depuis le 1er juillet 2015, le port à l’oreille de tout dispositif susceptible d’émettre du son par le conducteur d’un véhicule en circulation, à l’exception des appareils électroniques correcteurs de surdité. Les oreillettes permettant de téléphoner ou d’écouter de la musique font partie de cette interdiction« , précise-t-on.

Les sanctions…

Ne pas respecter cette loi est passible d’une lourde « amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 3 points du permis de conduire« . Les mêmes sanctions s’appliquent pour les conducteurs portant des oreillettes, un casque, ou encore un écouteur.

Et si le moteur est coupé ?

Le principal critère retenu pour appliquer les sanctions telles qu’elles sont définies par le Code de la route est la « circulation« . Un principe étendu depuis 2018.

Selon l’arrêt de la Cour de Cassation du 23 janvier 2018, « le véhicule momentanément arrêté sur une voie de circulation pour une cause autre qu’un événement de force majeure [une panne par exemple] doit être regardé comme étant toujours en circulation« .

Et ceci concerne toutes les situations d’arrêts possibles comme au feu rouge, au drive ou même sur une place de stationnement.

Dans les parkings, « il ne suffit pas de s’arrêter et de couper le moteur. Il faut avoir correctement garer sa voiture sans gêne pour la circulation« , explique Roland Pérez sur Europe 1.

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