Les « millennials » nés entre 1980 et 2000, génération la plus fortunée de l’histoire

La rédaction
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Les « millennials » nés entre 1980 et 2000, génération la plus fortunée de l’histoire
Les « millennials » nés entre 1980 et 2000, génération la plus fortunée de l’histoire !-© PEXELS

La génération Y est en passe de devenir «la génération la plus riche de l’Histoire» révèle l’édition 2024 du rapport sur la richesse de Knight Frank, repérée par nos confrères du journal Le Figaro.

Les « millennials » nés entre 1980 et 2000, génération la plus fortunée de l’histoire

«Au cours de la prochaine décennie, un transfert massif de richesses et d’actifs se produira à mesure que la génération silencieuse (des années 1920 aux années 1940) et les baby-boomers (de 1945 aux années 1960) passeront le relais aux millennials (années 1980-1990)», Pouvait-on lire d’un extrait de la publication annuelle des experts de l’agence immobilière internationale Knight Frank.

« 90.000 milliards de dollars d’actifs immobiliers devraient bientôt tomber dans les poches des millennials » et ce, rien qu’aux Etats-Unis, rapporte Le Figaro.

«La différence de perspectives entre les générations plus jeunes et plus âgées entraînera une réévaluation substantielle des stratégies de marketing pour quiconque souhaite vendre des produits ou des services à ce groupe nouvellement riche», observe la note. « Ce transfert se produit dans un contexte de changements sismiques dans la façon dont les actifs sont utilisés».

4 millennials sur 5 optent pour le choix du domaine de la transition énergétique

Selon une enquête d’opinion de Knight Frank, la transition énergétique est le domaine de prédilection des millennials en terme d’investissements. Cette tendance n’est pas surprenante, car 4 millennials sur 5 déclarent vouloir réduire leur consommation de carbone.

Des « dépensiers frivoles » selon Guardian

Quand on regarde bien la réalité, souligne Guardian, les millennials sont souvent dépeints « comme (étant) des dépensiers frivoles dilapidant leurs revenus dans des cafés hors de prix». Par ailleurs, ces derniers portent encore les «cicatrices économiques» de la crise de 2008 et «peinent à rattraper le niveau de vie des groupes plus âgés».

Bon nombre d’entre eux « sont encore sous le choc d’une série de chocs économiques provoqués aussi par la pandémie, le Brexit et la guerre en Ukraine. »

Sans compter, ironise-t-il, que «leur puissance de feu financière future sera probablement une loterie inégale, principalement déterminée par l’héritage des générations précédentes».

L’accès au rêve américain semble se compliquer pour la génération Y, précise Bloomberg.

«Faire partie des 1% des Américains les plus riches devient plus difficile», avance pour sa part, la chaîne américaine CNBC Bloomberg. Elle se réfère surtout aux difficultés économiques auxquels se heurte la génération Y, incapables de constituer une épargne solide ou d’acheter une propriété à cause notamment de «la flambée des loyers, la forte inflation ou encore du fardeau de la dette étudiante».

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