Fin du plaisir pour les amateurs d’IPTV ? Gare à cette amende de 5000€ !

La rédaction
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Fin du plaisir pour les amateurs d'IPTV ? Gare à cette amende de 5000€ !
Fin du plaisir pour les amateurs d'IPTV ? Gare à cette amende de 5000€ !-© PEXELS

Avis aux amateurs de streaming gratuit : l’aventure IPTV risque de virer au cauchemar. Gare à l’amende salée de 5000 euros qui pèse sur les utilisateurs de flux pirates IPTV ! Pour cette fois-ci, le risque est désormais bien réel.

Fin du plaisir pour les amateurs d’IPTV ? Gare à cette amende de 5000€ !

Pour endiguer la consommation de contenus illégaux, l’Italie sort l’artillerie lourde.

L’Autorité pour la garantie des communications et du marché (AGCOM), le régulateur italien des télécommunications, entend sévir contre l’utilisation de services de streaming illégaux.

Son président, Massimiliano Capitanio, a confirmé sur LinkedIn l’arrivée imminente d’amendes allant de 150 à 5000€ pour les utilisateurs finaux de services de streaming illégaux.

« Peut-être n’est-il pas encore clair que des amendes de 150 à 5 000 euros arriveront bientôt, et cela, comme toutes les amendes, est une étape que l’on aimerait éviter, mais qui est devenue nécessaire, notamment parce que ceux qui font des affaires illégales font croire aux utilisateurs peu méfiants qu’ils ne risquent rien »

Un nouveau « protocole d’intervention » assoupli

Si l’institution souhaite diffuser ce message le plus largement possible, son absence remarquée sur des réseaux sociaux comme Facebook ou X interroge.

Un nouveau « protocole d’intervention » assoupli a été mis en place pour la Guardia di Finanza, la police relevant du ministère de l’Économie et des Finances.

Ce nouveau dispositif permet aux agents de recouper et d’analyser l’ensemble des données à leur disposition sans avoir à demander l’autorisation du pouvoir judiciaire pour chaque cas.

Financement de la lutte anti-piratage

Les recettes générées par les amendes seront réparties entre le ministère de la Justice et le ministère de l’Économie.

Le premier utilisera ces fonds pour poursuivre sa lutte contre le piratage, tandis que le second les investira dans des campagnes de sensibilisation visant à informer le public sur les dangers et les conséquences du piratage.

Les géants du web dans le collimateur

Les autorités italiennes ne se limitent pas aux utilisateurs de services de piratage. Elles étendent désormais leur action aux plateformes qui hébergent ces applications illicites, visant notamment des géants comme Google, Apple et Amazon.

Un premier coup de semonce a déjà été tiré. Google a en effet reçu l’injonction de supprimer une application de streaming illégale de son Play Store.

En outre, Massimiliano Capitanio précise que passer par une plateforme légale ne réglera pas l’affaire. Les utilisateurs qui agissent de la sorte s’exposent eux aussi, « à une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 euros ».

Il souligne par ailleurs que l’Espagne « évolue également dans la même direction » et qu’un « front commun en Europe ne peut que faire du bien ». Une telle réglementation pourrait donc débarquer en France.

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