Loin des salons traditionnels, cette coiffeuse propose une expérience unique, où chaque cliente est libre de fixer le montant qu’elle souhaite payer pour sa prestation. Grâce à ce concept original, la professionnelle se trouve aujourd’hui débordée de demandes.
Chez cette coiffeuse, les tarifs sont libres !
Laurine Amirault a commencé dans le métier comme coiffeuse à domicile depuis janvier 2021 à Chartres (Eure-et-Loir). La jeune femme cherche désormais un local. Le bilan a plutôt été positif après ces trois années d’exercice.
Si le succès est au rendez-vous pour Laurine, les premiers mois de son service n’ont pas été de tout repos.
Armée d’un CAP coiffure obtenu en 2016 et d’un brevet professionnel décroché en 2018, la jeune femme de 24 ans a fait ses premiers pas dans le monde professionnel dans un salon. Mais l’esprit d’entrepreneuriat brûlait déjà en elle, et c’est en 2019 qu’elle décide de voler de ses propres ailes.
A peine son entreprise mise sur pied, c’est déjà le coup d’arrêt ! La faute à la pandémie du Covid-19. « Pas de travail pendant les confinements, les difficultés financières, une clientèle que l’on n’arrive pas à se créer… ».
« Lorsque j’échange avec mes clientes je me rends compte que beaucoup d’entre elles privilégiaient évidemment leurs enfants, le panier de course, les charges incompressibles et que par conséquent la coiffure devient secondaire.», confie-t-elle à nos confrères d’Actu Chartres.
Laurine Amirault a dû trouver une solution… Et rapidement. « Pour permettre à tous les budgets de pouvoir s’offrir des brushings j’ai proposé que chacune puisse ne donner que ce qu’elle peut. Cela ne concerne que ce qui relève du temps passé et du savoir-faire de coiffeuse, pas des traitements qui nécessitent des produits par exemple.», explique la coiffeuse.
Trois ans plus tard, Laurine cherche un local pour accueillir ses clientes
Laurine est aujourd’hui en train de « trouver un local à Chartres pour pouvoir accueillir les clientes sur site et donc éviter les déplacements ». Et pour cause : la demande est sans cesse croissante.
« Ça en devient du coup de plus en plus compliqué d’aller dans un rayon de trente kilomètres autour de Chartres. J’essaie donc d’organiser mes journées par secteur du coup », révèle-t-elle.
«Certaines clientes gênées par un tarif libre ».
Dans la foulée, la jeune coiffeuse ne cache pas que « certaines clientes se montrent gênées par un tarif libre ».
Un concept qui ne s’arrêtera peut-être pas là.
Celle qui — avec ses clientes — a jeté les fondations de l’association, Humanit’Hair, souhaite que « que ce concept de tarif libre puisse se développer vers d’autres métiers comme les bricolages, la mécanique… ».